Comme les supporters des Canaris, Antoine Kombouaré n’a pas pu échapper à l’intrigante information publiée par L’Équipe ce vendredi 20 septembre. Interrogé au sujet de la rumeur selon laquelle le défenseur anglais de Liverpool songerait à racheter le FCN via un fonds d’investissement privé, le technicien kanak s’est montré très évasif devant la presse locale : « Je n’ai pas d’avis moi, ils font ce qu’ils veulent avec leur argent. En plus, cela n’a aucun impact sur mon travail », a-t-il assuré.
« Le foot est un véritable business »
Loin d’être perturbé par cette révélation, Antoine Kombouaré précise qu’il avait été prévenu en amont par Franck Kita, le directeur général du club, et affirme qu’il n’a pas pris la peine d’échanger à ce sujet avec son groupe. « Ça ne m’a même pas traversé l’esprit d’en parler avec les joueurs. Franck m’en a parlé hier pour me dire qu’une information risquait de sortir aujourd’hui. Pour moi, c’est tout à fait logique : il y a des clubs qui sont en difficulté et des fonds de pension qui ont beaucoup trop d’argent et qui ne savent pas quoi en faire. Ils sont intéressés par le foot car c’est un véritable business. »
L’entraîneur des Canaris s’est évidemment gardé de montrer un quelconque enthousiasme quant à cette rumeur de rachat, qui n’est absolument pas une première pour le club Jaune-et-Vert : « Ce sont des informations qui passent. C’est entre vous les journalistes, les supporters, les investisseurs et la direction du club. (…) Il y a toujours eu des gens qui ont voulu racheter ce club : le Collectif Nantais notamment. Après, est-ce que le propriétaire veut vendre, je n’en sais rien. Avoir un patron de 25 ans ? C’est son argent, donc on fera ce qu’il dira… car le patron a toujours raison, c’est lui qui paie ! »
Une grève des joueurs ?
En cette première semaine de Ligue des Champions, plusieurs grandes figures du football européen ont pris la parole au sujet de l’accumulation de matchs, causée notamment par le nouveau format de la C1, le lancement de la Coupe du monde des clubs ou encore les trêves internationales à répétition.
Pour Antoine Kombouaré, il est important de distinguer le rythme effréné des cadors européens avec celui bien moins soutenu des clubs plus modestes, tels que le FC Nantes. « Ce problème concerne les joueurs des grands clubs. Nous à Nantes, nous ne sommes pas impactés du tout. En France, sur dix-huit clubs il y en a cinq qui sont concernés. Imaginez nous, on a fait 3 matchs, une trêve, et le schéma va encore se répéter… on ne demande qu’à jouer. J’ai vu que Rodri avait parlé, Koundé également. Ce sont des internationaux en plus, c’est vrai que la charge physique et mentale est bien plus importante pour eux », analyse le coach du FCN.
« Si Rodri veut venir nous donner un coup de main, il est le bienvenu ! Alexander-Arnold aussi, si il veut être président et jouer »
Le Kanak a toutefois tenu à se positionner du côté des joueurs qui dénoncent cette accumulation de matchs : « Par contre, ce qui est sûr, c’est qu’il y a beaucoup trop de compétitions. Les joueurs se plaignent déjà alors que la saison vient de commencer. Il y a des calendriers qui se rajoutent, notamment en juin-juillet, a-t-il insisté. Si Rodri veut venir nous donner un coup de main, il est le bienvenu ! Alexander-Arnold aussi, si il veut être président et jouer… au moins à Nantes il jouera un match par semaine, ce sera tranquille pour lui ! », a conclu l’entraîneur nantais, tout sourire.