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Valljet : l’entreprise co-fondée par Waldemar Kita est leader français du jet privé

Valljet est le leader français du jet privé. Une affaire qui fait surtout parler pour sa pollution (très) conséquente.

Alors que le FC Nantes fait partie des moins dépensiers de la Ligue 1 durant ce mercato estival, à priori, ce n’est pas une question de besoins économiques.

Une entreprise qui rapporte gros

Si nous n’avons pas les chiffres exacts du chiffre d’affaires de la société, nous savons néanmoins que l’entreprise fonctionne à merveille, selon Mediapart. Effectivement, co-fondée en 2008 par Waldemar Kita, le chef d’entreprise Benoît Couturier et le grossiste en papier Jean Valli, Valljet est en plein essor. L’heure de vol étant facturée entre 2 000 et 3 000 euros, la société a enregistré cet été 1600 vols, soit 80% de plus que l’année dernière sur la même période. Un véritable pactole, qui fait entre autres, de Valljet la société numéro 1 du jet privé en France.

Une entreprise ultra polluante

Cependant, les sociétés de jets privés sont de plus en plus ciblées par les élus écologistes. L’entreprise Valljet est donc évidemment pointée du doigt.

En effet, toujours selon Mediapart, un vol privé d’1h25 rejette plus de CO2 dans l’atmosphère qu’un an d’empreinte carbone d’une personne « désireuse de préserver le climat ». En outre, Valljet a déclaré auprès de l’UE 12 890 tonnes de CO2 émises sur l’année précédente, soit l’équivalent de 1 430 fois l’empreinte carbone annuelle d’un Français en moyenne. Des chiffres impressionnants, loins d’être en harmonie avec l’écosystème. De quoi faire grincer les dents de toute personne soucieuse de préserver l’environnement…

Des émissions de gaz à effet de serre non compensées financièrement

D’autre part, Valljet n’a toujours pas réglé la somme qu’elle doit à l’Etat français en contrepartie du rejet massif de gaz à effet de serre, comme indiqué dans les données de suivi du marché carbone européen.

Ce n’est pas fini. Les dirigeants seraient en train de préparer une combine pour « passer sous les radars du marché carbone », en créant une entreprise sœur pour répartir entre les deux entreprises les rejets de CO2 de la trentaine d’aéronefs, afin de passer sous le plafond légal des émissions à partir duquel il faut payer pour pouvoir polluer.

Un moyen pour continuer à gagner gros, en contournant les lois de l’Etat.

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