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Waldemar Kita : accusé de fraude fiscale, son yacht a été saisi

Waldemar Kita
L’enquête sur la supposée fraude fiscale de Waldemar Kita avance

Depuis une vingtaine d’années, le football est de plus en plus intoxiqué par le business véreux et notamment la fraude fiscale. C’est Waldemar Kita qui fait aujourd’hui la une des journaux. En effet, l’homme d’affaires franco-polonais fait l’objet d’une enquête du PNF (Parquet national financier) sur sa situation fiscale très douteuse. Cette dernière, lancée le 26 février 2017 serait aujourd’hui en phase finale et pourrait être totalement bouclée d’ici la fin de l’année.

Frayeur pour les vacances d’été de Kita

C’est l’information qui a énormément tourné sur les réseaux sociaux, information du quotidien L’Equipe, le yacht de Waldemar Kita (surnommé le K Grace), long de 24 mètres et estimé à 2,5M d’euros aurait été saisi par la justice français puis rendu dans la foulée contre une somme équivalente à sa valeur.

Ce sont les Panama Papers qui en 2016 révèlent une grande fuite de données du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca pointant la dissimulation de biens et d’argent offshore. Dans ces données, on retrouve notamment monsieur Kita, actionnaire de l’entreprise britannique Dylan Limited. Coïncidence, (ou non) le yacht du millionaire est au nom de l’entreprise. Kita aurait fait appel aux services de l’entreprise luxembourgeoise Navilux SA, pour créer Dylan Limited, société offshore basée aux îles Vierges Britanniques afin de cacher au fisc l’existence de son yacht. Justement interrogé par Le Monde en 2017 suite à cette révélation des Panama Papers, Waldemar Kita avait notamment déclaré « Des Kita, j’en ai trouvé plein« , « c’est un nom très connu en Asie« . Aujourd’hui, le clan Kita, tout comme le PNF ne veulent communiquer sur le dossier.

Aidé par Flava Groupe ?

Ce n’est pas la première fois que Kita se retrouve mêlé à une histoire de fraude fiscale. Pour rappel, en 2019, Football Leaks l’avait d’ores et déjà accusé d’évasion fiscale en Belgique. En effet, l’Echo dévoilait que sa société belge, Flava Groupe lui permettait d’éviter les impôts en vigueur sur les plus-values réalisées lors de la vente des actions. Au final, la vérification fiscale n’a donné lieu à aucune procédure judiciaire. En revanche, cela lui a tout de même apporté un grand coup de projecteur.

Situation complexe au FCN

Les accusations autour de Kita lui ont joué et lui joueront des tours au FC Nantes. Par exemple, en 2019, la mairie de Nantes annonce dans un communiqué l’abandon du projet du YelloPark (nouveau stade). Pour cause, « L’annonce d’une enquête préliminaire du Parquet national financier visant la situation fiscale de monsieur Kita rend impossible la cession d’un terrain public à son profit« . (Communiqué officiel) En résumé, la mairie nantaise ne veut rien avoir à faire avec la fraude fiscale. Un choix complètement assumé.

Mais les sponsors du club comme Synergie, Maisons Pierre, Anvolia, Flaminou… ont eux décidé de ne pas communiquer sur le sujet. Et pourtant, en 2017, la Brigade Loire a, elle, distribué des tracts aux employés des différentes entreprises sponsors du FCN pour leur dévoiler cette fraude. Trois ans plus tard, aucun changement n’a été fait. Ces sponsors soutiendraient-ils la supposée fraude du président nantais ?


Malheureusement, le club se retrouve aujourd’hui entaché par ces accusations. Avec Waldemar Kita et sa supposée fraude, Mogi Bayat et son recrutement très douteux… l’image du club semble de plus en plus dégradée.

Une chose est sûre, si cette affaire se révèle totalement vraie, Waldemar Kita et Flava Groups devraient être lourdement punis par les justices française et belge.

Pierre R. 

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