Dans son interview exclusive pour FC Nantes Magazine, Antoine Kombouaré revient sur son retour au FC Nantes en février 2021.
Ancien joueur du FC Nantes, Antoine Kombouaré a fait son grand retour en mi-février dernier, mais cette fois-ci en tant qu’entraîneur.
« Au départ, je ne suis pas partant. » Antoine Kombouaré
« Le président m’avait déjà contacté par le passé mais j’avais toujours honoré d’autres sollicitations, explique le coach kanak. Cette fois-ci, lorsque le club me sollicite en février, je suis surpris. L’entraîneur en place (Raymond Domenech, NDLR) a récemment été nommé mais l’équipe est en grande difficulté. Pour être honnête, au départ, je ne suis pas partant. Il fallait aller vite. En toute humilité, l’idée c’était de me dire « Le club a fait ce que je suis, comment faire pour le lui rendre, pour l’aider ? ». L’occasion, c’était maintenant. Il ne fallait pas hésiter. C’était un peu un pari fou. […] ».
Dans un second temps, AK explique comment il a pris en main une équipe en gros manque de confiance et de résultats.
« Si j’avais su qu’il fallait 40 points, peut-être que je ne serais pas venu… » Antoine Kombouaré
« Le premier sentiment que j’ai, c’est qu’il faut remettre de l’ordre. Remettre un peu de discipline et redonner confiance aux joueurs. Face à un groupe qui est en crise de résultats, il faut donner confiance. Après, vous avez vu que c’était de bons joueurs parce qu’on a pris 21 points en 14 matchs, rappelle Antoine Kombouaré. Ce qui est énorme. »
« Je m’étais dit qu’avec 38 points à l’issue de la saison on se maintiendrait. Mais avec 40 points, on a été obligé de passer par les barrages… Si j’avais su qu’il fallait 40 points, peut-être que je ne serais pas venu… (il sourit). On s’est maintenu ensuite, bravo aux gens du club pour leur soutien, aux supporters et merci pour tous les témoignages, les encouragements reçus et surtout, bravo aux joueurs ! On a fait que de les accompagner et ce sont eux, qui ont tout donné sur le terrain. »
On ne le dira sûrement jamais assez, mais merci à vous, Monsieur Kombouaré !
Bastien C.