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Coupe de France : ces supporters nantais qui ont vécu leur premier titre

À Nantes comme à Saint-Denis, de nombreux jeunes étaient derrière les Canaris (Estelle Ruiz/Icon Sport).

Parmi les supporters du FC Nantes, toute une génération a découvert ce samedi la joie d’un titre. Ces jeunes Canaris témoignent.

Ils ont entre 18 et 20 ans et n’étaient pas nés lors des derniers succès nantais. Samedi soir, une grande partie des supporters canaris a vécu pour la première fois l’euphorie d’un sacre national. Dans les travées du Stade de France ou dans les rues de Nantes, c’est une génération entière qui s’est émerveillée devant son équipe. Pour un véritable renouveau ?

« Un moment historique »

Lorsqu’ils racontent la soirée, tous insistent sur l’atmosphère de cette finale. Louise, 18 ans, originaire de Saint-Nazaire, l’affirme : « J’ai eu la sensation de vivre un moment historique. C’est un rêve qui se réalisait, surtout avec la saison dernière, c’est quelque chose d’exceptionnel. » Ce qui l’a le plus marqué ? « Partager ce moment de bonheur avec les joueurs. »

Comme elle, Aurélien, 20 ans, a vécu son premier « gros événement » avec le FC Nantes. Le Toulousain, qui supporte les Canaris depuis des années, gardera le souvenir d’une soirée magique. « C’était juste incroyable, je m’en souviendrai toute ma vie. Ce qui m’a surtout surpris, c’est l’ambiance du stade. (…) J’étais venu pour ça mais je ne m’attendais pas à autant de Nantais. Ça montre que le peuple nantais est très soudé. »

Un sacre longuement attendu.

Un match « tout simplement magique », pour Simon, 18 ans, qui fait aussi partie de cette génération de néophytes. « Quand on sait ce qu’il s’est passé il y a un an, c’est un scénario que je n’aurais jamais imaginé. Je me sentais heureux et soulagé d’avoir vécu une victoire en coupe pour la première fois de ma vie. »

« Cette marée jaune et verte sur les trois quarts du stade m’a mis des étoiles dans les yeux, on se croyait presque à la Beaujoire. » – Simon.

Comme beaucoup de jeunes supporters, c’est à sa famille qu’Aurélien doit sa passion du FC Nantes. « Mon père est nantais, il m’a tout expliqué. Quand il était plus jeune il allait au stade. Il m’a transmis sa passion et ce match m’a conquis, maintenant j’ai envie d’aller tout le temps à la Beaujoire. » Simon, lui, se souvient de la remontée en Ligue 1, contre Sedan en 2013 : son « meilleur souvenir avant ce match. »

De nombreux parents ont accompagné leurs enfants au Stade de France (Baptiste Fernandez/Icon Sport).

Quelle suite ?

Pour autant, ces supporters gardent une certaine réserve à l’évocation du futur de leur équipe. Une progression durable du club dans le paysage sportif national paraît encore difficile à envisager pour Simon. « Je ne pense pas que l’on puisse avoir une progression, compte tenu de la gestion du club sous Kita qui est pour moi désastreuse. Cette année Kombouaré a su demander à Kita ou à Bayat de ne pas intervenir dans ses décisions. »

Mais les attentes sont bien là. En ligne de mire : l’Europe. Une première depuis 2004 et une demi-finale de Coupe Intertoto face aux Slovènes de Liberec. Pour Louise, Nantes devra « tout donner en Ligue Europa. » Simon, lui, espère « conserver le même groupe que cette saison et renforcer les postes défaillants (…) en vue de jouer plusieurs matchs par semaine. » Enfin, tous attendent de belles affiches : « des merveilleuses ambiances et des stades magnifiques à découvrir dans de nouveaux pays. »

– Propos recueillis par Tribune Nantaise.

Mathis Beautrais.

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