À la veille du 2000ème match du FC Nantes dans l’élite, Antoine Kombouaré a notamment évoqué son vécu au club.
Ce dimanche contre Angers, le FC Nantes dispute son 2000ème match en Ligue 1. Un chiffre symbolique, qui illustre toute la richesse de l’histoire du club. Pour l’occasion, Antoine Kombouaré a été invité à se confier sur cet événement. « Être entraîneur aujourd’hui ? Quand je suis arrivé de Nouvelle-Calédonie, je n’aurais jamais pensé un jour être entraîneur, qui plus est ici au FC Nantes. »
Et de poursuivre sur les plus grandes figures du club. « Quand je vois les monuments qui sont passés ici, il ne faut surtout pas nous comparer à eux. Eux, ce sont les grands qui nous ont appris. On a tellement de respect pour ces gens-là. J’ai une chance fantastique de dire que j’entraîne ce club aujourd’hui. » Avant d’en devenir l’entraîneur, le Kanak avait en effet fait ses premiers pas en pro au sein de la Maison jaune (1984-1990).
Jean-Claude Suaudeau, une relation marquante.
Acteur privilégié des plus grandes heures des Canaris, Jean-Claude Suaudeau est aussi celui qui a lancé Antoine Kombouaré dans l’élite du football français. Et à écouter l’actuel technicien nantais, l’homme l’a marqué. « C’est un peu mon papa. Quand je suis arrivé ici, c’est lui qui m’a accueilli. (…) Il m’a accompagné et ce qui est bien, c’est qu’on a gardé cette relation. »
« Au-delà du football, j’ai toujours considéré qu’il avait remplacé mon papa qui était resté en Nouvelle-Calédonie. C’est une relation que je n’ai jamais eu avec aucun autre entraîneur. Ça dépasse le cadre du football. »
Et sous les ordres de Coco Suaudeau, Antoine Kombouaré a lui aussi participé à quelques unes des belles épopées de l’histoire du club. « Avec Nantes, j’ai souvenir d’un match de Coupe d’Europe, contre l’Inter de Milan. Celui-là est marquant parce que c’est la Coupe d’Europe. Je suis tout jeune et j’ai la chance de jouer cette rencontre avec en face, Karl-Heinz Rummenigge et d’autres très grands joueurs. »
Mathis Beautrais.