En interview pour 90football.fr, des proches de Pallois ont pu donner leurs visions du joueur. L’après Sala est évoqué dans cet extrait.
« On en a discuté quelques fois au téléphone et il a fallu qu’il digère » – Rodolphe Roche
Nicolas Pallois réalise rarement des interviews. Dans cette vidéo c’est donc ses proches, avec qui il a joué au football ces dernières années, qui se sont confiés sur le joueur. Le Canari a gardé des liens très fort avec Rodolphe Roche après avoir joué avec lui à Niort (2012-2014).
Ce dernier revient sur la tragédie qui l’a personnellement blessé : la disparition d’Emiliano Sala.
« Sous la grosse carapace qu’on veut lui imposer, Nico c’est quelqu’un de sensible. Le décès d’Emiliano Sala l’a vraiment affecté. C’était son pote, on s’est connu ensemble à Niort, Nico ensuite à Bordeaux et à Nantes. Ils étaient vraiment amis et voilà ça l’a affecté, beaucoup même. On en a discuté quelques fois au téléphone et il a fallu qu’il digère. Je pense qu’il a retrouvé goût au football. Depuis le drame de Emiliano, je ne sais pas comment le coach Kombouaré a fait pour réussir, mais on sent qu’il a retrouvé du plaisir avec cette équipe. Et voilà Nico c’est quelqu’un de joyeux naturellement, s’il est bien dans sa vie et dans le vestiaire, il sera bon sur le terrain. » – Rodolphe Roche
« Nico joue pour lui mais je pense qu’il joue aussi pour Emiliano » – Florian Martin
Florian Martin, avec qui Nicolas Pallois a joué aussi à Niort entre 2013 et 2014, s’est également exprimé sur cet événement. Il évoque la carapace du joueur impossible à briser.
« Nico joue pour lui mais je pense qu’il joue aussi pour Emiliano. Je pense qu’il a toujours dans son esprit et qu’il l’aura tous les jours. Mais il ne veut jamais en parler, il n’en parlera à personne. Je lui ai dit d’aller voir un psychologue parce qu’il y a eu des jours où c’était compliqué, mais il ne veut pas parler d’Emiliano. C’est quelqu’un qui est grand et fort, quand il parle, tu n’as pas envie d’aller contre lui. Toi avec tes mots tu essayes d’arrondir les angles… mais tu vois que tu parles à un mur, c’est un mur. » – Florian Martin
Morgan Lavergne.