Après le lancement réussi de la plateforme Ligue 1+, les clubs vont percevoir un peu plus de droits TV que prévu. Pour le FC Nantes, cette enveloppe supplémentaire pourrait représenter un bol d’oxygène dans un contexte financier tendu.
L’annonce est tombée ce matin sur le site L’ÉQUIPE. Grâce aux premiers résultats encourageants deLigue 1+, la redistribution des droits télévisés sera revue à la hausse.
>Initialement, l’enveloppe globale à répartir (droits domestiques + internationaux, après charges) avait été fixée à 80,4 millions d’euros.
>Mais avec une estimation de 1,026 million d’abonnés, les revenus liés à la nouvelle chaîne sont évalués à environ 142 millions d’euros, ce qui autorise une rallonge pour les clubs.
Pour le FC Nantes, déjà fragilisé par une dépendance importante aux droits TV, estimés à 45-55 % des recettes totales du club. Ce surplus pourrait représenter une augmentation de l’ordre de 15 à 25 % sur la part audiovisuelle.
🚨🚨 𝗟𝗘𝗦 𝗖𝗟𝗨𝗕𝗦 𝗙𝗥𝗔𝗡𝗖̧𝗔𝗜𝗦 𝗩𝗢𝗡𝗧 𝗧𝗢𝗨𝗖𝗛𝗘𝗥 (UN PEU) 𝗣𝗟𝗨𝗦 𝗤𝗨𝗘 𝗣𝗥𝗘́𝗩𝗨 𝗚𝗥𝗔̂𝗖𝗘 𝗔𝗨 𝗕𝗢𝗡 𝗗𝗘́𝗠𝗔𝗥𝗥𝗔𝗚𝗘 𝗗𝗘 𝗟𝗜𝗚𝗨𝗘𝟭+ ! 💰🇫🇷
👉 le premier devrait toucher au moins 30 M€, au lieu de 14,42 M€
👉 le dernier devrait toucher 3,72… pic.twitter.com/iHObKIMWo3
— BeFootball (@_BeFootball) September 30, 2025
Quel impact pour le FC Nantes ?
Une bouffée d’air pour le budget
Le FC Nantes affiche un budget prévisionnel voisin de 80 millions d’euros pour la saison 2024-2025. Si, sur la part droits TV, le club percevait jusqu’à présent 30-40 % de cette somme, une hausse de 20 %. Cette somme représenterait quelques millions d’euros supplémentaires pour renforcer l’effectif.
Limites et incertitudes
Cette revalorisation reste « modeste ». Les sommes globales restent loin des standards européens. Et la réussite de la manœuvre dépendra fortement de la croissance du nombre d’abonnés à Ligue 1+.
De plus, les clubs doivent s’acquitter de la taxe Buffet. Rembourser le prêt des locaux de la LFP, payer les charges de fonctionnement et verser 54,5 millions d’euros au fonds CVC selon les accords passés.
Après déduction, le montant destiné aux clubs tombe à 80,5 millions d’euros nets à partager.
Le FC Nantes ne percevra donc qu’une fraction de l’augmentation. Mais dans un contexte où chaque euro compte.
Équité dans la redistribution : une lueur d’espoir
Le Sénat a adopté une proposition de loi visant à plafonner l’écart de répartition des droits audiovisuels entre clubs à un ratio maximum de 1 à 3. À terme, si la mesure passe, Nantes pourrait bénéficier d’un partage plus équilibré, favorable aux clubs moins médiatisés.