Ce samedi, à 21 heures, nos Canaris se déplacent au plus profond de la Bretagne pour défier le tonnerre brestois. Les joueurs emmenés par Éric Roy réalisent une saison exceptionnelle, la plus belle de leur histoire avec à la clé l’objectif d’une qualification directe en Ligue des Champions.
Déjouant les pronostics et surprenant les observateurs par un football attractif, les Ty-Zefs ont rapidement montré qu’ils ne joueraient pas le maintien cette année. Et pour cause, depuis le début de la saison, les Brestois sont invaincus face aux dix dernières écuries du championnat.
Des statistiques vertigineuses !
Ainsi, Rennes, Toulouse, Reims, Montpellier, Strasbourg, Nantes, Le Havre, Metz, Lorient ou Clermont, aucune de ces formations n’est parvenue à faire sauter le verrou brestois.
En accumulant les doubles confrontations, c’est pas moins de 17 rencontres d’invincibilité pour le SB29. Dont 13 victoires pour les Bretons, dans cette liste élargie, seul Rennes, Toulouse, Strasbourg et Clermont sont parvenus à prendre un petit point lors d’une confrontation. C’est donc 43 points pris sur 51 par le Stade Brestois face aux équipes de la 9e à la 18e marche de la Ligue 1. Et ce n’est peut-être pas fini puisque les joueurs d’Éric Roy affronteront Nantes, Reims puis Toulouse en cette fin de championnat. Pour le FC Nantes, c’est donc une mission très périlleuse qui les attend demain soir au Stade Francis Le Blé.
Plus en difficulté face au top 7
Hélas pour les Bretons, ils éprouvent plus de difficultés dans les gros matches face aux concurrents européens. Avec seulement trois victoires en 14 matches disputés, avec aux équipes du top 8. Un bilan de 13 points pris sur 42 possibles. Si on pousse cette piste aux concurrents directs à la Ligue des champions (Monaco, PSG et Lille), les Ty-Zefs n’ont pris que 2 points sur 18 possibles. Le SB29 a donc laissé beaucoup de points en route dans des matchs importants. Avec un peu plus de résultat face à des équipes du top 8, nul doute que Brest serait d’ores et déjà qualifié pour la Ligue des Champions. Et aurait peut-être même pu jouer les trouble-fêtes pour le titre. Rendez-vous compte !