Mostafa Mohamed était au micro d’Alexandre Ruiz (journaliste pour Free Ligue 1) dans une interview publiée ce vendredi 23 février. Dans ce format d’une dizaine de minutes, le serial-buteur égyptien a notamment évoqué l’importance qu’il accordait au football durant son enfance, ainsi que sa toute nouvelle dimension en équipe nationale.
Briller avec une légende du pays.
En Égypte, Mohamed Salah est souvent considéré comme le meilleur joueur de l’histoire du pays : il est idolâtré par tout un peuple. Malheureusement, lors de la récente CAN en Côte d’Ivoire, l’attaquant de Liverpool s’est blessé face au Ghana lors de la deuxième journée. Mostafa Mohamed est alors devenu le sauveur de la sélection égyptienne, jusqu’à son élimination en huitième de finale contre la RDC.
Auteur de quatre buts, le Canari s’est classé troisième meilleur buteur de cette Coupe d’Afrique des Nations. Plus impressionnant encore, il a marqué lors de chacun des matchs de l’Égypte durant le tournoi. Lors de son entretien avec Alexandre Ruiz, l’attaquant du FC Nantes confie sa fierté de contribuer à écrire l’histoire de Mohamed Salah en sélection égyptienne.
🇪🇬 Star de la sélection égyptienne, Mostafa Mohamed parle de sa fierté d’évoluer avec une idole comme Mohamed Salah :
🎙️ « Avoir son nom aux côtés de celui de Salah est une fierté. Personne ne se compare, c’est une légende. » pic.twitter.com/89x160RmsL
— Free Ligue 1 (@FreeLigue1) February 23, 2024
Son père l’a lancé dans le football.
À 26 ans, Mostafa Mohamed totalise déjà 37 matchs (12 buts) avec les Pharaons. Véritable amoureux du ballon rond dès le plus jeune âge, l’Égyptien a toujours pu compter sur le soutien de son père pour parvenir à réaliser son rêve. C’est au Zamalek (plus gros club d’Égypte) que le natif de Gizeh a tout appris, avant de s’ouvrir les portes du football européen en rejoignant Galatasaray en 2021 (prêté, puis vendu au club turc en 2022).
« Depuis tout petit j’aimais le football. Mon père a vu le talent en moi, à quel point j’y étais attaché. J’y jouais partout à l’école et avec mes amis. Il a donc perçu cette passion, donc je suis allé passer des tests dans des clubs : mon père en est la cause ! (…) Le ressenti de ma famille quand je suis allé au Zamalek, c’était quelque chose de différent… comme leur rêve qui se réalisait petit à petit. »