Ce samedi 28 octobre, se disputait au Stade Bollaert Delelis le match entre le RC Lens et le FC Nantes pour le compte de la 10ème journée de Ligue 1. Des Nantais qui se rendaient dans le Nord avec un élan de confiance après une succession de matches maîtrisés, dont le dernier en date contre Montpellier (2-0).
Pierre Gaillouste au sifflet
Le natif guyanais avait déjà arbitré le FC Nantes cette saison lors de la deuxième journée. Les Canaris s’étaient inclinés 2-0 à Lille. Il avait également arbitré les Nantais la saison dernière, notamment face à Paris lors de la 6e journée de Ligue 1 le 3 septembre dernier. Une défaite 0-3 rythmée par des choix arbitraux contestables. Il était également au sifflet lors de la défaite 3-1 à Lens le 19 février.
Celui qui dispute sa 3ème saison dans l’élite du football français a eu du travail à l’occasion d’une rencontre assez hâchée, et qui aura notamment abouti à deux penaltys sifflés à l’encontre des Jaune-et-Vert.
Remarques liminaires : cette analyse est effectuée par un arbitre officiel amateur ne prétendant pas détenir la vérité absolue. Elle se base essentiellement sur les textes des Lois du Jeu, des déclarations publiques d’Antony Gautier (directeur de l’arbitrage) ainsi que sur la jurisprudence créée par des situations antérieures. Reste que chacune des décisions arbitrales prises le sont dans le contexte d’un match en particulier, et ne doivent pas systématiquement être comparées.
Première période : Un premier penalty malheureux
- 26ème minute, les Nantais étouffent et ne cessent de reculer, au point de se retrouver acculés dans leur surface de réparation. Jean-Kévin Duverne tente de dégager un ballon aérien, mais ne voit pas arriver Adrien Thomasson dans son dos. Ce dernier dérobe la balle devant le défenseur nantais, qui le percute alors d’un coup de pied à l’intérieur de la cuisse. Le milieu lensois s’effondre, Pierre Gaillouste ne décide rien dans un premier temps, avant de désigner le point de penalty suite à un appel de la VAR.
- Ici, l’arbitre a considéré, à juste titre, que Jean-Kévin Duverne avait disputé le ballon sans attention, ni égard, ni précaution, ce qui constitue une attitude imprudente selon la Loi 12 des Lois du Jeu. Un tel comportement n’amène aucune sanction disciplinaire, de part notamment son caractère involontaire, mais doit entraîner une sanction technique, ici un penalty.
En effet, le défenseur nantais n’a ici pas fait l’effort de jeter un œil à ses proches alentours, et, ne réussissant à pas à toucher le ballon avant son adversaire, effectue son geste en retard. Bonne décision ✅
- Ici, l’arbitre a considéré, à juste titre, que Jean-Kévin Duverne avait disputé le ballon sans attention, ni égard, ni précaution, ce qui constitue une attitude imprudente selon la Loi 12 des Lois du Jeu. Un tel comportement n’amène aucune sanction disciplinaire, de part notamment son caractère involontaire, mais doit entraîner une sanction technique, ici un penalty.
Seconde période : Un second penalty tout aussi frustrant
- 71ème minute, victimes d’une nouvelle contre-attaque lensoise, les Nantais encaissent, alors que le score est déjà de 2 buts à 0 en faveur des Nordistes. Le Lensois Guilavogui tente un tir à l’entrée de la surface nantaise, immédiatement contré par le coude de Castelletto. Pour la seconde fois de la partie, M.Pierre Gaillouste désigne le point de penalty.
- Dans un premier temps, le mouvement et la position du bras de Jean-Charles Castelletto sont sanctionnables. Le haut de sa main se retrouve carrément au-dessus de la ligne de ses épaules, rendant le verdict de l’arbitre quasiment certain. En effet, peu importe le mouvement, on considéra comme limite à l’inteprétation, le fait d’avoir ses bras ou ses mains au-dessus de la ligne des épaules.
De plus, le défenseur camerounais est face au jeu, et a donc la possibilité de voir venir le ballon, et donc d’anticiper le placement de ses bras.
- Dans un premier temps, le mouvement et la position du bras de Jean-Charles Castelletto sont sanctionnables. Le haut de sa main se retrouve carrément au-dessus de la ligne de ses épaules, rendant le verdict de l’arbitre quasiment certain. En effet, peu importe le mouvement, on considéra comme limite à l’inteprétation, le fait d’avoir ses bras ou ses mains au-dessus de la ligne des épaules.
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- Enfin, il faut se demander si la partie de son bras qui touche le ballon est sanctionnable : elle l’est. C’est son coude qui est touché, or, toute partie du bras qui se trouve sous la limite dessinée au niveau du bas de l’aisselle est potentiellement sanctionnable. Bonne décision ✅