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Didier Deschamps explique pourquoi il a fait rentrer Randal Kolo Muani face au Maroc

Depuis le début de la Coupe du Monde, Deschamps avait pris l'habitude de remplacer Dembélé par Coman lors des rencontres. Il explique ce changement contre le Maroc.

Face à l’Australie, Kingsley Coman était rentré à la 77′ à la place d’Ousmane Dembélé. Le scénario fut le même face au Danemark (75′), face à la Pologne (76′) et face à l’Angleterre (79′). Ainsi lorsque face au Maroc, Deschamps décide de faire rentrer cette fois Kolo Muani à la place de Dembélé (78′), nombreux sont les spectateurs qui ont été surpris par son choix. Le sélectionneur a expliqué sa décision en conférence de presse d’après-match.

« Kingsley Coman devait rentrer, mais il était aussi un peu fébrile dans l’après-midi, et dans cette configuration de match, avec sa capacité de courses, Randal avait des choses à apporter. C’est aussi un bon exemple pour tous les autres joueurs pas utilisés, qui peuvent être décisifs. Le banc est important… Je me souviens d’un Portugais (Eder) qui était entré en finale d’Euro il y a six ans, sans jouer une minute avant, et vous savez comment cela s’était fini… » – Didier Deschamps version retranscrite par Ouest France.

Ainsi, si dimanche Kingsley Coman n’est pas remis pour la finale, il sera sûrement possible de revoir Randal Kolo Muani sur le terrain avec les Bleus aux alentours de la 75′. En effet, les derniers absents face au Maroc étaient justifiés par un état de santé fragile ces dernières heures. Sur ce point, le sélectionneur s’est tout de même voulu rassurant.

« Dayot Upamecano était là, pas complètement à 100 %, c’est pour ça qu’il n’a pas démarré. Il avait un état fébrile ces trois derniers jours. Adrien a été malade un peu plus tard, il allait mieux ce midi mais on n’a pas voulu prendre de risques et il est resté à l’hôtel pour se reposer. Il devrait être disponible pour dimanche. Il n’y a pas d’inquiétude particulière par rapport à une éventuelle épidémie : ce sont des états fébriles avec aussi les effets de la climatisation et des efforts consentis sur le terrain. Forcément, dans ces cas-là, on peut être plus sensibles à ce qui est viral. On a pris les précautions qu’il faut. » – Didier Deschamps version retranscrite par Ouest France.

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