C’est un FC Nantes au bord du précipice que nous aura laissé Jocelyn Gourvennec. Avec 10 points pris en 13 matchs et sept petits buts inscrits, son passage à la Jonelière ne laissera pas de souvenirs impérissables dans les cœurs canaris.
D’un FC Nantes attractif offensivement mais en peine sur le secteur défensif avec Pierre Aristouy à une équipe complètement morose avec Jocelyn Gourvennec, l’amélioration semble être difficilement visible. Autant sur le terrain que comptablement, l’ancien entraîneur de Guingamp notamment aura fait glisser les « Jaunes-et-Verts » de la 11e à la 16e place.
Avec sept défaites consécutives à la Beaujoire, les supporters canaris auront certainement pris beaucoup de plaisir à voir une équipe sans identité couler peu à peu au fil des rencontres. Devenu le bourreau des coachs nantais, Strasbourg aura eu raison d’un nouvel entraîneur ligérien, la 20e carte « changement d’entraîneur » a été utilisée en seize années de présidence au club pour Waldemar Kita. L’heureux élu se nomme Antoine Kombouaré, de retour sur le banc canari, à peine plus de dix mois après son éviction de ce même poste.
Disons qu’avec 109 matchs disputés lors de son aventure à la tête de l’équipe, il fait exception à la règle ces dernières années. Une longévité obtenue avec une mission maintien rondement menée en 2021, puis une saison suivante des plus brillantes avec de belles rencontres à la Beaujoire et un sacre en Coupe de France. Oui, le Kanak a obtenu de très bons résultats avant que le château de cartes ne s’écroule la saison dernière jusqu’à la nomination de Pierre Aristouy pour la mission maintien.
Parmi les mieux payés de L1
Si Antoine Kombouaré a toujours clamé son amour pour le club, il peut aussi s’appuyer sur un statut financier des plus onéreux en Ligue 1. L’an passé, il figurait à la septième place des entraîneurs les mieux payés de Ligue 1 avec 200 000 euros bruts mensuels. Devançant ainsi largement Franck Haise (Lens) et pas très loin du trio de tête (PSG, OM, Rennes). Un salaire évidemment venu récompenser ces bonnes performances à la tête d’une formation qui, nous le savons, semble difficile à manager. L’entraîneur kanak devrait retrouver cette même rémunération pour son grand retour sur le banc du FCN selon L’Équipe.
Ce ne sont que des chiffres contrastant le budget du club aux résultats sportifs de ces quatre dernières années. Gourvennec avait lui aussi bénéficié d’un salaire à six chiffres lors de son passage à Nantes. Une chose est sûre, espérons que le retour de Kombouaré apporte le choc psychologique nécessaire à de bien meilleures performances pour le FC Nantes.