Après le match contre Nantes, Bayo a créé un accident de la route puis il a commis un délit de fuite. Il s’excuse sur les réseaux sociaux.
Après la défaite contre Nantes, c’était la deuxième mauvaise nouvelle de la journée pour les Clermontois. Leur attaquant phare buteur lors de la rencontre, Mohamed Bayo, avait conduit en état d’ébriété et créé un accident de la route après le match. L’actuel 3ème meilleur buteur de Ligue 1, dans la panique, avait pris la fuite.
Finalement, il s’est excusé quelques heures plus tard sur les réseaux sociaux pour son comportement inadmissible.
« J’ai fait preuve d’une attitude irresponsable après le match face à Nantes. Au moment de l’accident, j’ai paniqué, j’ai eu peur des conséquences. Loin d’être lucide, j’ai, dans un premier temps, quitté les lieux. » – Mohamed Bayo
L’attaquant de Clermont explique alors qu’il a fait demi-tour directement après avoir repris ses esprits.
« J’ai souhaité porter secours aux victimes et revenir pour assumer. J’assume mes erreurs, j’assume ma responsabilité, et je souhaite du plus profond de mon coeur présenter toutes mes sincères excuses aux blessés, à leurs familles, leurs proches. Mais aussi à mon club, mes coéquipiers, mon entraineur et mon staff, à la ville de Clermont, à ma famille » – Mohamed Bayo
Un message retweeté plus de 842 fois et liké 6900 fois en quelques heures. Mohamed Bayo termine avec un message digne de la sécurité routière. Nul doute que l’attaquant jouera le rôle de SAM dans les prochaines années à venir.
« Au volant, nous avons tous un devoir d’exemplarité, je regrette d’avoir failli à cette mission et mis en danger la vie des autres. » – Mohamed Bayo
Quelles conséquences ?
RMC Sport explique que l’un des occupants de la voiture accidentée est blessé au point d’obtenir 14 jours d’interruption totale de travail. Mohamed Bayo, récidiviste, sera lui entendu en date du 28 juin 2022. Le permis du Clermontois avait déjà été suspendu six mois pour des faits similaires en 2019. Cette fois-ci, l’attaquant devrait le perdre définitivement.
Morgan L.