Nantes nous a fait du Kombouaré à Brest, samedi soir. Une équipe solide défensivement et capable de piquer en contre-attaque. Les Finistériens, troisièmes de Ligue 1, s’estimeraient presque heureux de ne pas avoir perdu le fil au vu des occasions franches pour les Canaris en transition. Pas aidés par les blessures de Lees-Melou et de Del Castillo, les Brestois ont aussi buté sur une équipe nantaise remaniée.
Le coach kanak n’a pas hésité à sortir de nouvelles surprises de son chapeau. Au revoir Mostafa Mohamed, Florent Mollet, Pedro Chirivella, Kelvin Amian ou encore Nicolas Cozza, sur le banc. Au profit de Tino Kadewere, Bénie Traoré, Eray Cömert, Marcus Coco et Jean-Kévin Duverne. Qui a gagné des points, qui a laissé passer sa chance de s’imposer dans le onze, évaluation et bilan à la suite de ce Brest-Nantes (0-0).
I’m in Love with the Coco
Difficile à intégrer dans un système à cinq défenseurs, le coach kanak a fait le choix de se passer de Florent Mollet face aux Ty-Zefs. Au profit de Bénie Traoré, l’Ivoirien a su permettre aux Canaris de jouer dans la profondeur en phase de contre-attaque. Il est cependant tombé sur un Lilian Brassier des grands soirs. Match moyen !
Tino Kadewere positionné seul en numéro neuf. Peu de personnes auraient pensé Kombouaré capable de sortir le meilleur buteur de la saison canarie, Mostafa Mohamed. Le Zimbabwéen nous a encore montré qu’il a beaucoup de déchets techniques. Mais aussi à la finition sur un centre justement de l’Égyptien, entré en jeu. Il aurait mérité d’être décisif à la suite de sa passe lumineuse pour Matthis Abline qui se troua à la finition. Match difficile !
Enfin, Eray Cömert a encore vécu un match contrasté, capable de bonnes interventions et d’une réelle hargne sur le terrain, le Suisse a aussi encore affiché des limites. Oublis défensifs, aucun duel aérien gagné et des relances douteuses. Une belle occasion de manquer pour le Suisse ! D’autant que Pallois et Castelletto, quant à eux, ont de nouveau assumé leurs statuts de taulier.
Une petite note pour conclure sur Samuel Moutoussamy qui peine à profiter de la blessure de Douglas Augusto pour s’imposer aux côtés d’un Moussa Sissoko rayonnant !