Trois individus, respectivement âgés de 21, 49 et 56 ans, comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Nantes ce lundi après-midi pour répondre d’actes de violence à l’encontre d’une famille supportrice de l’OM, survenus au stade de la Beaujoire le 1er septembre dernier. Suite à ces violences, le père de famille avait fait un infarctus dans les tribunes, nécessitant son transfert à l’hôpital.
C’est aujourd’hui que ces trois supporters, accusés d’avoir agressé une famille lors de la confrontation entre le FC Nantes et l’OM en septembre, seront jugés devant le tribunal de Nantes. Les charges retenues contre eux incluent des actes de violence commis lors d’un événement sportif, avec des circonstances aggravantes : commission en réunion, usage d’une arme par destination, et agression sur un mineur de moins de quinze ans.
Inconnus des services judiciaires Selon des informations de l’AFP et de France 3, les trois prévenus sont des individus « insérés professionnellement et non connus des services judiciaires », comme l’avait indiqué mi-janvier le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul, à la suite de leur garde à vue le 11 janvier dernier.
« Mon client reconnaît partiellement les faits : il admet des insultes, mais nie toute violence physique », a déclaré Me Samy Robert, avocat du plus jeune prévenu, à l’AFP. Il exprime des regrets envers le père de famille, expliquant qu’il s’est laissé entraîner par un mouvement de foule.
La mère avait témoigné d’actes tels que des crachats, des insultes, et des bières jetées au visage sur le réseau social X (anciennement Twitter) dès le lendemain des faits. Le père, âgé de 39 ans, avait tenté de s’interposer, entraînant un malaise cardiaque dans les tribunes. Il avait été transporté en urgence à l’hôpital.