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FC Nantes : Nicolas Jolibois « il n’y a pas de contentieux entre la SIR et la Brigade Loire »

Brigade-loire
Brigade Loire (Photo de Eddy Lemaistre/Icon Sport)

En interview pour Ouest France, le directeur départemental de la sécurité publique s’est exprimé au sujet de la SIR.

« La SIR était en droit d’exercer des contrôles aléatoires »

Certains se souviennent de la récente « grève des supporters » réalisée lors de la rencontre face à Strasbourg. Une des raisons était liée aux plaintes de certains policiers de la SIR contre des supporters nantais : interdiction de stade éventuelle à la clé.

Ainsi, ce jeudi soir, cinq supporters ont été placés en garde à vue au commissariat de police Waldeck-Rousseau. Ils ont du expliquer l’altercation survenue le 23 octobre avec les policiers de la SIR lors du match contre Clermont.

Selon Ouest France, un seul des cinq supporters sera finalement déféré (traduit devant un tribunal) dès vendredi 26 novembre au parquet de Nantes. Les faits : outrage et rébellion avec jet de bières sur les forces de l’ordre. Les quatre autres peuvent obtenir une sanction administrative comme une interdiction de stade.

La réaction de Nicolas Jolibois, directeur départemental de la sécurité publique.

Nicolas Jolibois est revenu sur les faits du 23 octobre et a soutenu les actions de la SIR dans ce témoignage pour Ouest France.

« Le 23 octobre, comme la SIR redoutait le passage de fumigènes, elle était en droit d’exercer des contrôles aléatoires lors de l’accès à La Tribune loire. Son action était légitime, mais les supporters ont tenté de s’y soustraire, ont refuser d’obtempérer de façon caractérisée et sont passé en force (…) Il n’y a pas de contentieux entre la SIR et la Brigade Loire. C’est une question de respect de l’autorité et de la fonction policière. » – Nicolas Jolibois.

Quelles actions peuvent être mises en place par la SIR ?

« Ils ont d’abord un rôle de prévention. Ils sont autorisés à effectuer des palpations et des contrôles d’identité sur des supporters à risque. Ils peuvent intervenir en tribune dans des moments de fragilités ou en cas de débordements, pour si besoin interpeller des auteurs d’infractions. » – Nicolas Jolibois.

Retrouvez l’intégralité de l’interview réalisée par Christophe Jaunet sur le site de Ouest France.

Morgan Lavergne.

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