Le 28 octobre 2006, la Beaujoire vibrait enfin. Le FC Nantes, lanterne rouge de Ligue 1, s’offrait une bouffée d’air face à l’AS Monaco (1-0). Un soir où un certain Dimitri Payet, tout juste 19 ans, lançait sa carrière sous les couleurs jaunes et vertes.
Le 28 octobre 2006, pour la 11ᵉ journée de Ligue 1, le FC Nantes recevait l’AS Monaco dans un duel de mal-classés. À cette époque, les Canaris pointaient à la dernière place, tandis que les Monégasques ne faisaient guère mieux, juste au-dessus au classement. L’ambiance était lourde, la Beaujoire inquiète, mais espérait un déclic.
Et ce déclic, il est venu d’un jeune homme alors inconnu du grand public : Dimitri Payet. Formé au club, le Réunionnais allait marquer son premier but en Ligue 1 et offrir une victoire précieuse aux siens. Un but plein d’instinct et de sang-froid, qui libérait tout un stade.
Sous une pluie fine, les hommes de Serge Le Dizet signaient leur première victoire à domicile depuis des semaines. L’équipe, en plein doute, retrouvait un peu de confiance et de solidarité. Monaco, de son côté, repartait frustré, incapable de concrétiser ses rares occasions malgré la présence de Frédéric Piquionne et Jérémy Ménez.
Cette victoire (1-0) ne suffisait pas à relancer complètement la saison nantaise. Le FC Nantes terminera cet exercice 2006-2007 à la 20ᵉ et dernière place, synonyme de relégation. Une descente amère, la première depuis 44 ans, qui a marqué toute une génération de supporters.
Mais cette soirée du 28 octobre reste dans les mémoires. Elle symbolise à la fois l’espoir et la douleur d’une époque compliquée. Et surtout, elle marque le début de la trajectoire d’un talent brut, celui de Dimitri Payet, devenu depuis l’un des meilleurs techniciens du football français.

