
Dans son interview pour PierrotLeFoot, Antoine Kombouaré refuse de se comparer aux légendes du FC Nantes J-C. Suaudeau et R. Denoueix.
Ce sont les deux chefs d’orchestres du fameux « jeu à la Nantaise ». Jean-Claude Suaudeau et Raynald Denoueix, grands entraîneurs des deux dernières épopées du FC Nantes (1995 et 2001), sont évoqués par Antoine Kombouaré dans son entretien avec Pierre Ménès.
Ces deux entraîneurs légendaires du club sont exemplaires aux yeux de l’actuel entraîneur du FC Nantes.
« Je m’interdis de me comparer à ces gens là. Ce sont des monstres […] ce sont mes deux mentors » Antoine Kombouaré
« Jamais je n’aurais imaginé un jour entraîné le FC Nantes. Quand je suis arrivé (en tant que joueur, NDLR), c’était Monsieur Suaudeau sur le banc, ainsi que Monsieur Denoueix. Moi je me retrouve là à me dire que je suis entraîneur de Nantes, mais je m’interdis de me comparer à ces gens là. Ce sont des monstres […] mes deux mentors » – Antoine Kombouaré
L’entraîneur kanak se remémore les séances d’entraînement spécifiques auxquels il garde de très bons souvenirs.
« Leur philosophie de jeu, la conception de leurs séances d’entraînement où on prenait toujours beaucoup de plaisir, cette part de recherche et de réflexion qui te faisait te poser des questions » Antoine Kombouaré
AK tente d’expliquer pourquoi entraîner le FC Nantes aujourd’hui, ce n’est pas facile et différent comparé à l’époque.
« Le club n’a plus gagné de titres depuis longtemps, l’environnement est très compliqué » Antoine Kombouaré
« C’est un club très compliqué. Les anciens sont toujours là et c’est normal, le club n’a plus gagné de titres depuis longtemps, l’environnement est très compliqué avec des supporters qui rejettent les Kita. Pour travailler, ce n’est pas facile. Mais j’ai appris avec l’expérience à faire abstraction de tout ce qui se passe autour. J’ai signé, donc je prends le club avec tous ses problèmes. Que les joueurs ne viennent pas me dire que c’est dur. Gagnez vos matchs et faisons en sorte que nous dans notre travail de tous les jours, ce soit serein. » – Antoine Kombouaré
Bastien C.