En interview exclusive pour Tribune Nantaise, l’ancien joueur du FC Nantes Yves Deroff raconte comment il s’est retrouvé défenseur latéral :
De base milieu de terrain, Yves Deroff a évolué au FC Nantes en tant que défenseur latéral. Une situation qui peut faire penser à celle de Quentin Merlin, milieu gauche d’origine, aujourd’hui défenseur latéral titulaire au FC Nantes.
« La seule chose qui diffère, c’est qu’on a peut-être l’âme un peu moins défensive. » Yves Deroff
L’ancien vainqueur de la Coupe de France en 1999 et champion de France 2000-2001 avec le FC Nantes s’explique :
« Quand Nantes m’a recruté et que j’étais en région parisienne, je jouais milieu de terrain donc numéro 6, milieu relayeur. J’étais parti pour jouer à ce poste là et au fur et à mesure et notamment en passant par Clairefontaine en sport étude j’ai été formé latéral parcequ’il y avait beaucoup de milieux à ce moment là : Sébastien Piocelle, Grégory Proment. Il manquait d’arrière latéral et le coach qui était en place à l’époque (lui même arrière de carrière) sentait que j’avais les qualités pour jouer à ce poste. Arrivé à Nantes au centre de formation, j’ai même pas joué tout de suite arrière latéral mais j’ai joué dans l’axe derrière. J’ai fait quelques matches quand je suis arrivé au milieu mais après dans l’axe quand je jouais en réserve avec Nicolas Savinaud. »
Pour autant, Yves Deroff n’a pas de regret et compare son histoire à celle du jeune Quentin Merlin, milieu de terrain d’origine également.
« J’ai pas forcement de regret car ma carrière s’est très bien passée. Quand j’ai commencé arrière latéral en pro, les latéraux étaient devenus des latéraux modernes c’est à dire très offensif. Moi ça m’allait très bien. Je n’ai pas de regret mais j’aurai bien joué de temps en temps milieu de terrain. Un peu le même profil que Quentin Merlin ? Lui était vraiment milieu de terrain couloir, moi j’étais plus milieu de terrain axial. La seule chose qui diffère quand on est milieu c’est qu’on a un peu moins l’âme défensive. Mais sinon à l’heure d’aujourd’hui le poste est le même pratiquement. »
Bastien Chauvin.
