19e minute de la rencontre, Merlin centre parfaitement au second poteau pour Blas qui reprend de la tête et dévie le ballon d’abord sur le bras gauche de Mattia Viti puis sur le bras droit. Pour autant, après vérification de la VAR, Letexier ne siffle pas penalty. Il explique sa décision.
« Sans interprétation possible, sa première main n’est pas sanctionnable, car pleinement collée au corps. La seconde main est susceptible d’être interprétée. Mais je ne la sanctionne pas, pour deux critères techniques : 1. Elle résulte d’un premier contact donc non sanctionnable, suite à une déviation nette du ballon, Viti ne pouvant pas anticiper le fait qu’il va venir sur sa seconde main, vu sa vitesse élevée et d’une distance courte. 2. Comme il effectue un mouvement du bras vers l’intérieur, j’en déduis une volonté de réduire sa surface corporelle plutôt que de l’étendre. »
Pour Antoine Kombouaré, le problème ne venait pas tant de la décision prise par l’arbitre mais surtout des explications données par le 4ème arbitre de la rencontre.
« Sur la main en première mi-temps, le quatrième arbitre me dit que l’arbitre ne siffle pas penalty car le ballon touche le corps d’abord puis la main. J’ai dit, Ok ! Je n’avais pas encore vu la vidéo. Mais à la mi-temps j’ai été regarder. Soit j’ai de la merde dans les yeux, soit le mec est un voyou. J’aime pas du tout.»
François Letexier s’explique et évoque un problème d’interprétation des propos du 4e arbitre en question.
« Robin Chapapria (le quatrième arbitre, accusé d’avoir menti par le coach nantais) ne dispose que du son et pas de l’image. Quand il évoque auprès de lui « une déviation du corps » après ce que je lui ai dit, il y inclut, de bonne foi, la première main, non sanctionnable. J’ai pu l’expliquer à Ludovic Blas, mais pas à M. Kombouaré, même si je l’ai attendu, juste avant la seconde période. J’aurais sans doute dû l’attendre davantage pour lui préciser ces éléments, ce que j’ai enfin pu faire mardi (après les déclarations publiques du coach, lundi). »
L’arbitre de Ligue 1 termine en expliquant que Dante n’avait pas réalisé le geste « ascenseur » sur Castelletto et qu’il ne considérait par l’action niçoise comme une faute. Pour autant il reconnaît qu’il aurait dû aller voir les images avant d’accorder le penalty aux niçois.
L’homme, qui a reçu de nombreuses menaces à la suite de cette rencontre a également décidé « pour la première fois » de déposer une plainte.