« Randal, c’est comme un frère pour moi. Ça nous a aidé d’être tous les deux »
Appelé en Bleus pour la première fois après la blessure d’Hugo Lloris, Alban Lafont révèle qu’il a appris la nouvelle par son ancien coéquipier du FC Nantes, Randal Kolo Muani.
« J’étais à la maison avec mon père et mon frère parce que l’on avait deux jours ou trois jours « off ». J’allais faire la sieste tranquillement et là c’est Randal qui m’a appelé en premier pour me l’annoncer. Il l’a appris car le coach avait informé les joueurs. Après, j’ai vite été au centre technique pour prendre mes affaires. C’était pas un soulagement. J’étais super content car je travaille pour ce résultat là donc forcement aller en Bleus ? C’est une belle récompense et ça met en valeur mon travail. C’était une belle reconnaissance. »
Le gardien de 23 ans, qui a l’habitude des sélections avec les Espoirs de l’Équipe de France, a été marqué par un moment fort lors de son arrivée.
« L’arrivée devant le château, c’est l’image que je retiens. Il est emblématique, historique. On ne rentrait pas dans le château avec les Espoirs. On approche pas tellement, nous n’avons pas la permission d’y entrer. C’était exceptionnel pour moi. J’étais content de retrouver Randal, c’est comme un frère pour moi. Ça nous a aidé d’être tous les deux. Il y a deux ans, on était aux portes de la Ligue 2 avec le FC Nantes. Mais je suis conscient que le foot ça va très vite dans les deux sens. Il ne faut pas s’emballer. Être appelé en Bleus c’est exceptionnel mais ce n’est pas une fin en soit. Le plus dur c’est d’y retourner et rester le plus longtemps possible. Randal et moi sommes dans cet optique là. »
« Mon rôle numéro 1, c’est le FC Nantes et être performant ici pour aider le club »
Conscient de la difficulté à être appelé en sélection nationale, Alban Lafont prône la patience et n’évoque que timidement un éventuel appel pour la Coupe du Monde au Qatar.
« De mon premier appel en Bleus, je retiens la vie en groupe, les entrainements. Côtoyer Mike Magnan et Steve Mandanda, c’était bénéfique pour moi. Après, il y a une hiérarchie. J’ai envie d’être à la Coupe du Monde mais il faut déjà que je travaille dur au FC Nantes et que je sois performant. Il faut que le club ait des bons résultats. Le coach a beaucoup à faire avec beaucoup de très bons gardiens. C’est à moi de patienter et travailler, on verra pour la suite. »
Entre le FC Nantes et l’Équipe de France, le niveau de jeu n’est pas le même mais Alban Lafont ne cache pas sa joie de revenir pour aider son équipe afin d’obtenir de nouveaux très bons résultats.
« À Nantes il y a des très bons joueurs mais en sélection nationale, tous les meilleurs joueurs français avec le plus d’expérience sont réunis (Ligue des Champions…). Ça va plus vite et il y a plus de concentration. La qualité technique est assez incroyable. Cette semaine, ce n’est pas dur de revenir en club. Mon rôle numéro 1, c’est le FC Nantes et être performant ici pour aider le club. Je suis content de rentrer et de toute de suite m’entrainer pour préparer le match contre Monaco. »