Dans le numéro 364 du Onze Mondial, Randal Kolo Muani était revenu sur son passage au FC Nantes. L’interview a été réalisée juste avant l’annonce de la liste de Didier Deschamps pour l’Euro de football (extrait du papier de Rafik Youcef sorti ce vendredi 5 juillet).
« C’est le club qui m’a donné ma chance. C’est le club qui m’a tout donné. C’est le club qui m’a offert mon premier contrat pro. C’est un club que je n’oublierai jamais. J’ai rencontré de belles personnes à Nantes. J’ai remporté mon premier trophée à Nantes. On a failli descendre, on a joué le maintien. Tout s’est super bien terminé, j’en garde de bons souvenirs. »
Conscient que certains supporters nantais gardent son départ (gratuit) comme une déception, car l’aspect financier aurait pu aider le club, Randal Kolo Muani a souhaité remettre les pendules à l’heure.
« Oui, je suis parti libre, oui certains l’ont encore en travers de la gorge. Mais ce n’est pas de ma faute. Je voulais prolonger, j’ai tout fait pour prolonger, j’ai tout fait pour trouver un terrain d’entente. Malheureusement, ça ne s’est pas fait. Et ça ne vient pas de moi. Je n’ai donc aucun regret. Je me suis comporté comme un bonhomme jusqu’au bout. Et je le serai toute ma vie. Lorsque j’ai un truc à dire, je le dis, je fais toujours les choses à fond. Preuve en est, j’ai signé en janvier à Francfort, j’aurais pu dire : « Je m’en fous de Nantes, j’ai déjà signé dans mon futur club ». Non, je ne suis pas comme ça. J’ai été chercher la Coupe de France avec les partenaires, j’ai respecté mes amis et le club. Et c’était primordial pour moi. »