Retraçons les coulisses tendues d’une négociation qui a défrayé la chronique en 2018, entre Jocelyn Gourvennec et le FC Nantes selon les informations de 20 Minutes. Alors que le contrat était sur le point d’être scellé, une mésentente cruciale sur la constitution du staff a fait voler en éclats le rêve nantais.
Les négociations s’étiraient depuis plus de 15 jours, avec une direction extrêmement confiante quant à un dénouement positif. Les salariés étaient rappelés en congé, prêts à assister à la présentation officielle du nouvel entraîneur. Gourvennec semblait prêt à relever le défi.
Cependant, avant la signature finale, un désaccord émerge sur la composition du staff. Les détails financiers sont réglés, le salaire fixé à 140 000 euros mensuels. Les deux parties s’accordent sur la durée du contrat, deux ans, malgré un bref désaccord initial.
Le point d’achoppement surgit avec le staff de Gourvennec, en particulier avec l’adjoint Eric Blahic. Des propositions alternatives de la direction, incluant Fenillat du centre de formation, sont écartées par Gourvennec, qui préfère conserver son équipe. Bien que Blahic soit finalement accepté, les deux parties décident d’étoffer le staff.
Le week-end dernier, Gourvennec cherche de nouveaux membres pour son équipe, mais l’interventionnisme du président Kita sur le choix du staff refroidit considérablement le coach. Finalement, lorsque la direction refuse les propositions d’adjoints, de préparateur physique et de coach des gardiens, Gourvennec met fin aux négociations.
Ce qui aurait pu être une union prometteuse tourne ainsi à l’impasse, laissant le FC Nantes à la recherche d’un nouvel entraîneur et Gourvennec sur le bord du terrain. Ce récit démontre que, même dans le monde du football, les accords apparemment solides peuvent s’effondrer sur des détails en apparence mineurs. En 2023, le dossier Gourvennec reste gravé comme un épisode marquant de l’histoire du football français.