Expulsé dimanche dernier lors du 32e de finale de Coupe de France entre le RC Lens et l’AS Monaco (2-2, victoire de Monaco aux t.a.b), l’entraîneur des Sang-et-Or a appris sa sanction ce vendredi 12 janvier. Pour rappel, l’arbitre Bastien Dechepy avait été obligé de sortir un carton rouge à l’encontre du tacticien lensois, qui répétait à plusieurs reprises au quatrième arbitre de la rencontre qu’il était « honteux » de ne pas avoir accordé de penalty à Elye Wahi en fin de première période. Une fois exclu, il avait continué d’exprimer sa colère en qualifiant les arbitres de « nuls », selon RMC Sport.
Quatre matchs de suspension, dont un avec sursis.
Pour avoir manifesté très explicitement son mécontentement, Franck Haise écope de trois matchs ferme de suspension, assortis d’un autre avec sursis. Le RC Lens n’ayant pas fait appel de cette « lourde » décision, le coach des Sang-et-Or ne retrouvera pas son banc avant la réception de Strasbourg, le week-end du 10/11 février.
Il manquera donc le choc face au Paris Saint-Germain ce week-end, ainsi que les déplacements à Toulouse et Nantes (samedi 3 février, 21h). Une bonne nouvelle pour les Canaris, giflés 4-0 à Bollaert lors de la phase aller du championnat.
« Il ne faut pas penser qu’une parole d’un coach pendant un match va changer beaucoup de choses. […] Ça ne changera pas grand chose pour les joueurs » Franck Haise, ce vendredi 12 janvier
Pourtant, Franck Haise assure que cette suspension ne devrait pas être trop préjudiciable pour son équipe. Avant même de connaître sa sanction, le coach lensois soulignait le manque d’impact d’une telle sanction lors d’un match. En effet, si l’entraîneur est exclu du vestiaire et du bord de terrain, il a tout de même la possibilité d’être en tribunes et de communiquer avec son staff pour transmettre des consignes tactiques.
« J’ai une confiance totale dans mon staff et encore plus en Lilian Nalis (son adjoint depuis 4 ans, ndlr). On sera en lien, mais je prendrai un peu de hauteur, ce qui ne peut pas faire de mal. C’était une réflexion que j’avais quand je voyais notamment le staff de l’équipe de France de rugby et Fabien Galthié. Ce n’est pas simple quand on a l’habitude d’être proche du terrain. Mais il ne faut pas penser qu’une parole d’un coach pendant un match va changer beaucoup de choses. Ce qui compte, c’est le travail fait dans la semaine ou depuis des mois et des années. Ça ne changera pas grand chose pour les joueurs»