
Il y a 22 ans, le FC Nantes remportait la Coupe de France face à Calais. À huit jours d’une nouvelle finale, retour sur une épopée unique.
22 ans jour pour jour après sa dernière victoire dans la compétition, le FC Nantes disputera samedi prochain la finale de la Coupe de France. Le 7 mai 2000, les Canaris de Raynald Denouiex s’étaient adjugé la troisième coupe nationale de leur histoire. Au terme d’un match accroché, Nantes avait ce jour là disposé de valeureux Calaisiens, offrant l’une des images les plus symboliques de la compétition.
Une finale inattendue.
Les champions en titre face au premier club de quatrième division (CFA) ayant réussi l’exploit d’atteindre le Stade de France. Un duel alléchant en perspective, qui n’aura pourtant pas d’emblée fait honneur aux 78 000 spectateurs massés dans les tribunes. Après une entame hachée, c’est Calais qui prend l’avantage à la demi-heure de jeu grâce à Jérôme Dutitre.
Mais en seconde période, Nantes se remobilise et renverse les amateurs du Pas-de-Calais. Antoine Sibierski, attaquant aux 27 buts avec les Jaunes, égalise au retour des vestiaires. Il faudra attendre les derniers instants du match pour qu’un penalty ne soit accordé au FC Nantes, et transformé par le même Sibierski, offrant la victoire aux Canaris.
« Cette finale, c’était la concrétisation de la raison d’être de la Coupe de France. » – C. Colombo, arbitre du match, pour So Foot.
Un symbole fort, concrétisé par l’image mémorable de Mickaël Landreau, qui soulève le trophée avec le capitaine calaisien. Malgré une triste douzième place en championnat, le FC Nantes signe là l’aboutissement de sa saison et repart victorieux de sa huitième finale de Coupe de France.
Amusant parallèle.
Pour la première fois depuis cette finale, des Canaris refouleront la pelouse du Stade de France pour tenter de s’adjuger la reine des compétitions du football français. Comme cette année, Nantes s’était défait de l’AS Monaco en demi-finale. Frédéric Da Rocha, Éric Carrière et leurs coéquipiers avaient également fait face à Carcassonne, Montceau, Gueugnon, sans oublier un derby face au Stade Rennais. Sacre atypique.
Mathis Beautrais.

