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« Tous les ans, à chaque fois qu’on peut basculer du bon côté, on ne le fait pas. C’est un manque d’ambition peut-être », le cri du coeur de Chirivella

Après la nouvelle défaite nantaise avant la trêve hivernale, Pedro Chirivella a exprimé toute sa frustration. Point rapide.

Les « Jaunes-et-Verts » enchaînent trois défaites consécutives pour conclure l’année civile avec une moyenne d’un point par match. Se classant treizièmes, ils sont à quatre points du premier barragiste, Toulouse.

Malgré une belle parenthèse en Coupe de France, avec une place en finale obtenue grâce à des victoires contre Lens (2-1) et Lyon (1-0), une défaite cuisante contre Toulouse (5-1) au Stade de France ternira la confiance des joueurs, déjà miraculés d’un maintien à la dernière journée du championnat.

Malheureusement habitué à être déçu, le néo-capitaine nantais Pedro Chirivella semble désabusé au micro d’Ouest France. 

« J’ai l’impression qu’on se répète. C’est la même chose tous les ans, à chaque fois qu’on peut basculer du bon côté, on ne le fait pas. C’est un manque d’ambition peut-être, de tout le monde. Je n’ai pas d’explication. C’est la réalité de toutes nos saisons. Cette première partie de saison est moyenne, on a une équipe pour faire plus. On a montré de bonnes choses mais on reste une équipe très irrégulière. Ça fait trois ans et demi que je suis là et j’ai l’impression que je me répète tous les ans. Ça me fait mal à la tête. »

Quand Mostafa ne va pas, rien ne va.

À la 9e journée de Ligue 1, après un quart de la saison, les Canaris sont 7es avec autant de points que le Stade de Reims, dernier qualifié européen.

3e meilleure attaque de Ligue 1 à ce moment-là, le FC Nantes peut alors remercier Mostafa Mohamed avec déjà cinq buts inscrits. Malheureusement, depuis deux mois, l’Égyptien n’y arrive plus et les autres canaris également. Une inefficacité invraisemblable devant le but comme le constate Pedro Chirivella.

“On manque simplement de justesse technique dans les trente derniers mètres. On a des situations mais comme c’est le cas depuis un moment, on n’arrive pas à bien les gérer pour avoir de grosses occasions (…) On manque de lucidité (…) On fait de bonnes choses, on arrive à faire défendre très bas l’adversaire mais malgré tout on repart d’ici (Lyon) sans rien. Ça fait très mal. »

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