Alors que le responsable de l’arbitrage professionnel, Stéphane Lannoy, a été remercié en début de semaine, la colère des dirigeants français envers l’arbitrage ne se calme pas. En cette période de trêve internationale, les présidents des clubs de Ligue 1 en ont profité pour se réunir dans le but de trouver au plus vite des solutions.
Alors que les polémiques s’enchaînent cette saison, notamment concernant l’usage de la VAR, le FC Nantes a connu son lot de mésaventures. Entre le match plus que tendu contre le Stade Rennais, la longue suspension de Bénie Traoré suite à sa faute contre Clermont, ou encore les enchaînements de mains non sanctionnées dans la surface de l’OM, les Nantais ont eu toute la liberté de se plaindre de décisions arbitrales défavorables ces derniers mois.
Des annonces pas suffisantes
Waldemer Kita avait d’ailleurs profité du contexte d’après-match entourant la rencontre au Vélodrome pour charger l’arbitrage. Il avait alors déclaré concernant François Letexier :
« Trop c’est trop. Quand on met une technologie en place et qu’on ne l’utilise pas, c’est un problème. Pourquoi voulez-vous qu’on dépense autant d’argent pour l’arbitrage alors que rien n’est corrigé ? Et ce n’est pas qu’à Nantes… »
Justement, c’est cet investissement, d’environ 17 millions d’euros, qui a été mis en avant par les présidents des clubs de Ligue 1, réunis en collège, ce vendredi. En effet, avec cet argent mis sur la table, les intéressés estiment que leur parole devrait avoir plus d’importance, ainsi que leurs revendications.
Ce vendredi, c’est une revendication en particulier qui est ressortie : le départ d’Antony Gautier, patron des arbitres. Celui qui avait pourtant annoncé il y a 3 jours d’importantes évolutions dans la manière d’arbitrer dans les prochaines semaines (VAR managériale, sonorisation) semble bel et bien sur la scellette.
Ce sont 17 des 18 présidents de Ligue 1 qui se sont exprimés en ce sens, animant alors sur les réseaux sociaux de nombreuses spéculations quant au dirigeant manquant. La réponse a été donnée par L’Équipe : la voix manquante s’appelle Marc Keller, président du RC Strasbourg, qui ne pouvait tout simplement pas être présent, car faisant parti du comité exécutif de la FFF qui se réunissait en même temps.