Hier soir, le HBC Nantes recevait l’USAM Nîmes. Les deux équipes se sont partagées les points et se sont quittées dos à dos sur le score de 28-28.
Grégory Cojean était présent en conférence de presse d’après-match au micro de Tribune Nantaise.
Bilan de la rencontre
Le coach nantais avait anticipé ce style de rencontre très rugueuse défensivement. Mais a avoué malgré tout qu’il s’attendait à un déclic plus rapide.
« J’ai senti dès les premières secondes, dès les premières attaques qu’on était un peu tendu. Mais j’avais un peu prévu ça dans ma tête, je me suis dit qu’il allait falloir quelques actions et quelques buts pour se libérer. Comme on a eu un peu de mal à marquer, on a eu du mal à se libérer en début de partie. Je me doutais que ce match allait être un peu stressant. J’attendais simplement le déclic et c’est vrai qu’il a eu un petit peu de mal à venir. Ils nous ont mis en difficulté aussi les gardiens de Nîmes en première mi-temps. »
L’attaque nantaise et notamment les pivots ont eu de grosses difficultés à s’illustrer devant.
« La défense nîmoise s’étageait. Elle s’étageait côté pivot, il y avait beaucoup d’anticipation très haut. C’est vrai qu’on a parfois eu des difficultés, notamment à jouer dans le dos de cette défense-là, je pense que c’est là-dessus qu’on a un petit peu pêché. Dans le jeu avec le pivot, dans le jeu d’éventuellement rentrer dans le dos de la défense, on aurait pu être plus judicieux dans ce qu’on a proposé par moment. C’était un gros combat donc c’était difficile d’être justement judicieux dans ces moments-là, parce qu’on court après le score, on a un peu le stress et donc on a tendance dans ce genre de moment à mettre beaucoup plus d’engagement et on perd ainsi en lucidité. On doit c’est sûr peser plus au poste de pivot face à des défenses aussi étagées. »
Lucas aurait-il pu entrer en jeu plus tôt dans la rencontre ?
« C’était délicat en première mi-temps, parce que je voulais utiliser beaucoup plus Aymeric (Minne), comme Alex (Cavalcanti) est en délicatesse avec son mollet il était prévu de pas le faire jouer l’attaque. Alors, j’avais prévu d’utiliser beaucoup Aymeric sur le côté gauche en rotation avec Thibaud (Briet). Mais le début de match de Rok (Ovnicek) a fait que j’ai lancé plutôt Aymeric sur le poste de demi-centre. Donc dans cette rotation il était compliqué de lancer Lucas (de la Breteche) en première mi-temps. Mais il a fait la deuxième rotation en deuxième mi-temps et il a fait vraiment un bon match, je suis content de lui. Il répond globalement très souvent présent Lucas donc ça c’est vraiment un signe. »
Un sentiment « d’injustice » sur la rencontre, mais la fierté d’avoir toujours les cartes en mains.
« On a un petit sentiment d’injustice parce qu’on y est et on fait les efforts pour, on a les situations pour, mais on est pas récompensé. C’est le sentiment d’injustice qui prédomine ce soir. Alors certes, on veut toujours un handball on le ballon circule proprement, mais il y a eu une telle intensité physique et défensive que parfois il faut aller chercher les buts. Il me semble qu’on a été dans de bonnes positions par moment mais qu’on a pas été récompensé, à l’inverse de notre adversaire. Après effectivement, en termes de résultats on a encore les cartes dans nos mains au terme de la J29. Je crois que c’est une première pour le club donc ça c’est très positif. On voulait être là avec la possibilité de jouer notre avenir. On a les cartes dans les mains. Je ne dis pas que le challenge est facile, loin de là, mais on y est en J29 ! On va jouer une grosse équipe qui est au final 4 de Ligue des Champions, une grosse écurie, une grosse armada, on le sait, mais je suis quand même fier de l’équipe qui n’a jamais rien lâché dans la saison. Je suis fier des joueurs. »
Un arbitrage limite ?
« De toute façon à chaque fois qu’il y a une faute ou des situations comme ça, on va nous dire : « votre gardien il a qu’à faire des arrêts, votre pivot il a qu’à marquer des buts, vous avez qu’à pas perdre de ballons,… donc laissez-nous tranquille ». Aujourd’hui c’est comme ça. Je vais regarder le match avec beaucoup d’objectivité et de lucidité. Souvent je me trompe un peu à chaud, il m’arrive de vouloir influencer par moment, mais là je ne voulais pas influencer là. Il m’a semblé qu’il y avait des décisions qui n’étaient pas observées de la même manière. Mais on ne peut rien y faire, on passe à la suite. »
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