Après avoir enchaîné trois matchs nuls, le FC Nantes a perdu, assez lamentablement face au FC Metz sur le score de 2-0.
Une première mi-temps catastrophique
Le FC Nantes débute la rencontre en 4-4-2, comme à son habitude. Rapidement, le FC Metz confisque le ballon aux Nantais, qui semblent peu désireux de le récupérer. Lorsqu’ils ont le ballon, ils le perdent deux passes plus tard. Un FCN méconnaissable, qui n’a que 17% de possession à la vingtième minute, contre 83% pour les Messins.
Les Jaune et Vert paient finalement leur maladresse à la 35 ème minute. Leya-Iseka, parfaitement lancé à la limite du hors-jeu par l’intenable Farid Boulaya, marque son quatrième but de la saison pour le FC Metz. Les Canaris rentreront finalement aux vestiaires sans avoir cadré un seul tir.
Une seconde période rassurante mais insuffisante
Le FC Nantes revient dans cette rencontre avec un tout autre visage, bien plus offensif. Les Jaune et Vert pensent même égaliser à la 51 ème minute par l’intermédiaire de Nicolas Pallois mais le but est finalement logiquement refusé pour un hors-jeu de quelques centimètres. Nouveau coup sur la tête, mais Nantes semble mieux.
Malgré cela, toujours pas d’occasion sérieuse ou de tir cadré à l’heure de jeu. À la 70 ème minute de jeu, Kalifa Coulibaly pense obtenir un pénalty sur un bon centre de Charles Traoré. Cependant, une nouvelle fois, l’arbitrage vidéo intervient et signale une position de hors-jeu du Malien. décision encore une fois logique mais qui fait terriblement mal au mental Nantais.
« On repart la queue entre les jambes » (Sébastien Corchia)
Les Canaris n’auront finalement pas cadré un tir du match. Des statistiques catastrophiques qui s’accordent parfaitement avec un fond de jeu qui frôle le néant, le FC Nantes encaissera un deuxième but à la dernière minute par Farid Boulaya. Très dur pour les Nantais qui devront réagir le week-end prochain face à l’AS Saint-Etienne pour arrêter cette série en cours de douze matchs sans victoire.
Interrogé à la fin de la rencontre, Sébastien Corchia expliquait que l’équipe avait « manqué de détermination » et qu’elle « repartait avec la queue entre les jambes ».
Pierre R.