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FC Nantes – Juventus Turin 1996 « c’est mon premier match à la télévision et on le gagne », Jean-Marie Breton, supporter nantais

À deux jours des barrages d'Europa League contre la Juventus Turin, Jean-Marie Breton, supporter nantais depuis près de 25 ans, évoque son premier match du FC Nantes vu à la télévision.

Deuxièmes derrière le SC Fribourg en phase de poule d’Europa League, les Canaris doivent désormais écrire une nouvelle page d’histoire pour refaire vivre les étoiles qui illuminaient l’antre du football nantais il y a 27 ans.

On est en 1996, le FC Nantes est qualifié pour les demi-finales de Ligue des Champions contre la Juventus Turin. Pour Jean-Marie Breton, supporter nantais de longue date, « c’est assez particulier parce que c’est mon premier match (le match retour) à la télévision. On gagne (3-2), je m’en souviens très bien. Avant le match, j’avais été place royale pour récupérer un drapeau qu’il proposait pour le match. J’en avais pris deux. Je les ai encore aujourd’hui et en arrivant j’ai mis les drapeaux de chaque côté du canapé. Il ne restait plus qu’à regarder le match« .

La nostalgie, c’est pas si mal

Sous l’aile de Jean-Claude Suaudeau, considéré comme l’un des meilleurs entraineurs de l’histoire du FC Nantes, l’équipe était formée d’une génération extraordinaire pour certains, unique pour d’autres.

« En 96, j’adorais N’Doram, ce joueur c’était la classe ! On avait une très belle équipe avec Ouedec, Kosecki, Ferri, Makelele et Pignol. Ils savaient qu’à la Beaujoire, on devait gagner et ils l’ont fait » révèle Jean-Marie Breton, supporter nantais.

La Rédaction a souhaité savoir à l’occasion, s’il y a un joueur de 1996 qui peut faire penser, par son jeu, à un Canari actuellement ?

D’après Jean-Marie Breton : « C’est très compliqué de juger cette génération avec l’actuelle. Même si ce n’est pas le même poste, N’Doram que j’appréciais beaucoup peut légèrement se retrouver dans la technique de Pedro Chirivella. Mais c’est compliqué, parce qu’en 1996, le FC Nantes était au sommet, aujourd’hui, le club se construit, il y a une subtilité. »

Il est donc compliqué d’imaginer le FC Nantes aussi brillant qu’en 1996 et pourtant, l’interviewé ne perd pas espoir.

« Je pense qu’un match nul à Turin est très envisageable. Pour les joueurs, c’est le match de leur vie, pour certains ce sera un match tremplin pour leur carrière. C’est une vitrine ce match. »

Neuvièmes de Serie A, victimes d’une baisse considérable de points en championnat, quelques joueurs blessés, pour certains de retour, mais tout juste, les Turinois vont accueillir le FC Nantes, avec 11 buts concédés pour 16 buts inscrits sur les dix derniers matchs. Un bilan moyen pour une institution européenne qui s’apprête à jouer un match de Coupe d’Europe dans une mauvaise posture.

La Rédaction a également souhaité savoir s’il y avait un joueur, jeudi soir, qui pourrait faire la différence dans une phase de match compliquée ?

« Je pense à Andy Delort. Il est pas encore au top physiquement, mais c’est un joueur en capacité de cadrer dans n’importe quelle position, il a déjà mis des retournées acrobatiques qu’on ne pouvait pas espérer, des buts de la tête, c’est un vrai buteur. Donc Antoine Kombouaré devra faire appel à son efficacité, surtout dans un match comme celui-ci » assure Jean-Marie Breton, grand supporter nantais.

Le match retour, un match référence

Jean-Marie Breton conclut sur le fait que : « Le match retour de 1996 est un match référence pour les joueurs d’aujourd’hui. C’est peut-être la seule chose qu’ils peuvent gagner (ces barrages), parce qu’en Coupe de France, à huis-clos, contre Lens, ça va être très compliqué et puis Nantes sans ses supporters, on sait que c’est assez confus donc je pense vraiment que les Jaunes ont leur chance pour ces barrages. »

Verdict jeudi soir en terre italienne où le Canari sera la cible ou non du zèbre turinois.

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