Arrivé de La Spezia, en Italie pour un peu plus de trois millions d’euros, les attentes autour de l’ancien Toulousain sont toujours élevées. Et pour cause, à l’hiver, Nantes a ciblé les latéraux comme étant responsables des piètres performances défensives canariennes en première partie de saison. Quentin Merlin, Jaouen Hadjam et Fabien Centonze ont quitté le navire laissant place à Nicolas Cooza et Kelvin Amian.
Débuts contrastés
Les deux recrues peinent à s’imposer dans le onze nantais. Pourtant, les débuts d’Amian semblaient prometteurs, un solide premier match à Reims (0-0). Laissant entrevoir l’espoir d’un latéral défensif avec également une belle vision de jeu. Hélas, les espoirs ont rapidement été douchés dès la semaine suivante face à Lens. Dans lequel il s’est blessé aux ischio-jambiers, le privant de compétition pendant un mois.
Il retrouvera les terrains au Vélodrome face à Marseille, où il n’a pas pesé dans un rôle plus offensif de piston. De nouveau pas à son poste la journée suivante face à Strasbourg, il a montré que le poste de latéral gauche ne lui était pas destiné. En grande difficulté sur son côté, il est même fautif d’un mauvais alignement sur le troisième but alsacien.
Dans les plans d’Antoine
De retour sur le banc, Antoine Kombouaré a fait de nombreux choix forts payants. Parmi ceux-ci, l’idée de maintenir Amian dans le onze tout en lui laissant retrouver son poste d’arrière droit. Après 10 jours de travail grâce à la trêve internationale, l’ancien Toulousain s’est complètement relancé ce dimanche face à Nice.
Très solide défensivement, il n’a laissé aucune brèche à Jérémie Boga. Bien aidé aussi par les bonnes présences défensives de Florent Mollet. Il a également su se projeter et même être décisif d’un centre bien senti pour Abline (19e). Une bonne prestation qui, on l’espère, en appelle d’autres !