Le FC Nantes fêtait hier les 10 ans de sa remontée en Ligue 1. Pour l’occasion, Tribune Nantaise a échangé avec Issa Cissokho, grand artisan du retour du club au sein de l’élite française.
L’ancien joueur du club canari nous a également confié quelques anecdotes et souvenirs qui l’ont particulièrement marqué.
Est-ce qu’il y a un joueur dans le groupe de la montée en Ligue 1 avec qui tu étais plutôt attaché et que tu considérais comme un ami ?
« Ouais je dirais Serge Gakpé puis Chaker Alhadhur. Serge parce qu’on était sur notre couloir droit ensemble donc on a formé un duo et un binôme pendant pas mal d’années. On s’est retrouvé après en Italie au Genoa ensemble. Avec Serge on a cet esprit de partage et cet esprit familial aussi. C’est vrai que Serge c’est un bon joueur aussi, il l’a prouvé par le passé. Aujourd’hui on a une amitié et on avait une amitié assez particulière. Mais après on était quand même un groupe. Que ce soit avec Chaker Alhadhur, que ce soit avec Vincent Bessat, que ce soit avec Lucas Deaux, ou avec le Vénézuélien (Fernando Aristeguieta), moi j’étais vraiment avec tout le monde. Moi j’étais juste très content d’être là tout simplement. »
Justement, dans ce groupe-là, on dit de toi que tu étais un sacré chambreur. Est-ce que tu peux nous citer un joueur qui niveau chambrage était plus fort que toi ?
« Il y a Fabrice Pancrate quand même, il avait un niveau exceptionnel, il avait un niveau très élevé. Avec lui fallait vraiment être prêt à encaisser les coups. Il y a aussi Serge Gakpé qui était lui aussi très chambreur, ou encore Chaker Alhadhur. Mais si je dois en retenir un, ce serait Fabrice Pancrate forcément. »
Il y a une anecdote qui revient assez souvent de toi avec Waldemar Kita, où lors d’un stage de préparation à Annecy tu l’affrontes au ping pong, vous mettez sa montre en jeu et tu gagnes le match. Au final est-ce qu’il te l’a donné ?
« C’est vrai qu’on me pose souvent cette question. Non c’est vrai que je l’avais gagné mais après comme moi je suis quelqu’un de très fair play je lui ai rendu, parce que je sais que c’est une montre qui vaut quand même pas mal. En tout cas j’attends toujours de sa part qu’il m’offre une très belle montre d’ici là. »
Est-ce que tu as eu l’occasion d’affronter d’autres coéquipiers au ping pong ?
« Franchement il y avait des joueurs qui étaient bons quand même. Mais c’est vrai que la table était pas très pratique au stage d’Annecy donc c’est vrai qu’on a très peu joué. Sinon il y avait Fabrice Pancrate qui touchait bien quand même au ping pong. Pourtant c’est un mec assez costaud mais il était très souple dans ses mouvements. C’est vrai que c’est un bon joueur de ping pong. »
Est-ce que tu aurais une autre anecdote à nous raconter sur le groupe ou sur quelque chose que tu as vécu dans le vestiaire ?
« Franchement un truc que j’ai bien aimé c’est quand on a fait notre Harlem shake. Avec les joueurs on était tous déguisés. On a fait une vidéo sympa avec Michel (Der Zakarian) dans le jacuzzi où c’était bon enfant. Franchement ça je m’en rappellerai toute ma vie parce que c’est un souvenir qui est quand même assez marquant. Ça a prouvé qu’on avait une dynamique d’équipe, qu’il y avait une cohésion qu’il y avait un état d’esprit et qu’on regardait tous vers le même sens. Je trouve que ce moment-là de partage a été symbolique sur la montée. Mais ce qui est assez surprenant c’est que après ce sont les femmes des joueurs qui ont fait le Harlem shake. Donc on a vraiment senti qu’on était tous unis pour un même objectif, c’est-à-dire la montée en Ligue 1. »
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