Dans une interview, l’ancien milieu défensif nantais revient sur les moments marquants de sa carrière, et sur son lien unique avec ce sport qu’il n’a jamais quitté.
« Le foot me manquait »
Formé au FC Nantes
Joueur important du FC Nantes (1980 – 1985), avec qui il gagnera le championnat de France en 1983, Fabrice Poullain a fait partie de la première promotion du centre de formation des Canaris. Il revient sur ses débuts en professionnel : « C’était quelque chose de très fort et d’important à l’époque, il n’y avait que 13 joueurs sur la feuille de match. Il fallait se donner à l’entrainement, j’ai été précoce, c’était hyper restreint, très sélectif, j’ai eu cette chance de rentrer en équipe première très rapidement. »
Il fait ses débuts en professionnel sous les ordres de Jean-Claude Suaudeau, avec qui il remportera son premier titre majeur trois ans après ses débuts en professionnel.
Une grande carrière, mais une retraite prématurée
Au terme de sa carrière, Fabrice Poullain a remporté deux fois le championnat de France. La première fois en 1983 avec son club formateur, puis en 1986 avec le Paris Saint-Germain.
Il met malheureusement fin à sa carrière en 1991, alors agé de 29 ans. La responsable ? Une blessure au genou, qui le suit depuis ses années au FC Nantes.
« À Nantes, j’ai eu malheureusement une première blessure au genou qui, je pense, été mal opérée. À la suite de quoi j’ai eu des problèmes récurrents. Mon chirurgien de l’époque me disait que je pouvais prolonger ma carrière d’un an ou d’un an et demi, à condition de subir une grosse opération, j’ai dit non. »
Mais le football ne l’a jamais quitté
Après la fin de sa carrière de sportif, il se lance dans une carrière médiatique. Il compare sa situation à celle de l’ancien joueur Laurent Paganelli. « J’ai été le premier à faire des interviews sur le bord du terrain, comme le fait Paganelli actuellement. » Passé notamment par Eurosport et Canal+, il continue de suivre le football au plus près.
Entre 2004 et 2006, il devient coordinateur sportif, puis directeur général de l’AS Monaco. « J’ai passé ma licence d’agent de joueurs, puis j’ai monté ma structure, notamment à Monaco. Ensuite, l’AS Monaco m’a contacté pour intégrer le club, j’ai alors été coordinateur sportif puis directeur général. »
Après une pause pour des raisons personnelles, l’appel du foot se faisait trop fort. « Le foot me manquait, j’ai passé mes diplômes d’entraîneur, et j’ai eu l’opportunité de m’orienter vers le foot féminin, au Chamois Niortais tout d’abord, pendant cinq ans. »
Un projet autour du foot féminin, poursuivi au club de La Rochelle, mais qu’il devrait quitter en fin de saison.