Ancien bourreau du coach kanak, le RC Strasbourg est désormais son sauveur. Si le FC Nantes n’a pas brillé face au LOSC, Antoine Kombouaré pourra remercier les Alsaciens d’avoir fait basculer leur rencontre, synonyme de maintien pour Nantes. Revenu au club pour cette mission, tout comme en 2021, il a une nouvelle fois réussi son objectif. Et cette fois-ci, outre la joie procurée par le maintien, sa réussite avait un goût spécial.
Option activée
Si le FC Nantes et sa direction ont l’habitude de régulièrement changer d’entraîneur, Antoine Kombouaré devrait, sauf retournement de situation, bien rester sur le banc nantais la saison prochaine. En effet, lors de son retour en mars dernier, nous avions appris l’existence d’une clause dans son contrat. Cette dernière stipulait qu’en cas de maintien, l’ancien défenseur verrait son contrat être prolongé de deux saisons supplémentaires.
Très heureux du maintien de son club de cœur, il n’a pas caché sa joie en conférence de presse. « Incroyable, on est maintenu malgré cette défaite », clamait-il. Bien que déçu résultat final. « Malgré ce record qui va hanter mes nuits pendant longtemps, 9 défaites consécutives », déclarait-il en salle de presse.
Bien au courant de ce que cela signifiait, il a aussi abordé ce futur proche. « J’ai plein de projets ici […] je suis très heureux, au-delà d’avoir maintenu le club, de me dire que je vais bosser pendant deux ans ici », avouait le coach kanak. En ajoutant une petite touche humoristique qui le caractérise. « Si le président Kita me laisse bosser 2 ans », ironisait-il.
Le mercato déjà en marche ?
« On anticipe toujours un peu, on a commencé à bosser sur les postes, l’effectif », déclarait Kombouaré sur le mercato. « Il y aura beaucoup de départs et beaucoup d’arrivées », prévenait-il. Si une arrivée est déjà actée, il faut s’attendre à ce que le FC Nantes soit très actif cet été. Une question se pose cependant, concernant la cellule de recrutement. Sera-t-elle sous la direction de Baptiste Drouet ? Ou la piste Grégory Thil va se concrétiser ?
Pour retrouver la totalité de l’interview d’Antoine Kombouaré, cliquez-ici.