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Réné Donoyan, champion de France avec le FC Nantes en 1973, s’est éteint à 81 ans.

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Équipe FC Nantes dans les années 70 (tolmi.centerblog.net)

L’ancien grand joueur de Saint-Etienne et du FC Nantes s’en est allé ce samedi 30 octobre à l’âge de 81 ans.

En hommage à ce grand footballeur, nous avons décidé de partager avec vous un court extrait d’une interview de René Donoyan réalisée avec Ouest France le 10 janvier dernier.

« Henri Michel, lui, c’était un sacré fêtard » – René Donoyan

« Au FCN, comme à l’ASSE, j’ai eu la chance d’évoluer avec de grands footballeurs comme Hugo Bargas, Angel Marcos et, surtout, Henri Michel. Lui, c’était un sacré fêtard, mais aussi un meneur de jeu extraordinaire. D’autres personnes m’ont marqué comme le président Louis Fonteneau, Guelso Zaetta, Sylvain Ichoua, Claude Simonet… Je n’ai qu’un seul regret : le FCN ne m’a jamais proposé de devenir entraineur des gardiens quand j’ai arrêté ma carrière. J’aurais pourtant aimé… » – René Donoyan

Malgré ce petit manqué, le Canari a connu une carrière bien remplie et a été fier de jouer avec les deux plus grandes équipes des années 70.

« Mon second titre de champion, c’est avec le FC Nantes en 1973. C’est aussi un moment marquant de ma carrière. J’ai eu la chance de porter le maillot des deux plus grands clubs français des années 60-70. Saint-Etienne et Nantes, ce sont mes clubs de coeur. C’est Robert Budzynski, le directeur sportif, qui m’a recruté au FCN » – René Donoyan

« Je pense que l’argent a fait beaucoup de mal » – René Donoyan

Jusqu’au bout, l’ancien canari a continué de suivre la Ligue 1 même s’il avouait que le football d’aujourd’hui était devenu totalement différent. L’aspect financier avait été évoqué.

« Oui je continue de suivre les performances de Saint-Etienne et du FC Nantes par médias interposés. Le football d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celui de mon époque. Je pense que l’argent a fait beaucoup de mal… Moi, quand je jouais, ce n’était pas pareil. J’ai même vendu de la farine à des boulangeries quand j’évoluais à Lorient, en D2, pour mieux gagner ma vie… Mais vous savez, je n’imaginais pas embrasser une carrière pro. » – René Donoyan.

Merci à Ouest France pour cette belle interview. Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’interview ici. La Rédaction adresse ses plus sincères condoléances à la famille de René Donoyan.

Morgan L. 

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