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« Chez moi, on était 10 enfants au total », Moses Simon revient sur son enfance au Nigéria

En interview pour le journal l'Équipe, Moses Simon a raconté une partie de son enfance et ses premières expériences avec le football.

« J’ai commencé le foot en moins de 7 ans, à l’école. Mon père a dit : « Non, tu aimes le foot, moi l’armée, ce sera l’armée. » Dans le quartier où on habitait, la vie quotidienne est difficile, il ne voulait pas que je devienne un mauvais garçon, alors devenir pro dans le foot… Il m’a dit : « Tu dois être militaire ou autre chose de bien, mais pas footballeur ! Tu choisiras après le collège. »

Le jeune Moses Simon joue alors au football en cachette pendant des années cachant ses crampons au fond du jardin en rentrant le soir dans sa grande famille.

« Chez moi, on était 10 enfants au total, 3 garçons et 7 filles. Je suis le neuvième. Nous ne sommes plus que 7, un de mes frères est mort d’une maladie, deux de mes soeurs en mettant leur enfant au monde. J’étais un bon élève, c’est pour ça que mon père me voyait militaire ou docteur. Mais j’ai choisi un lycée où on jouait au foot. »

Après cinq heures de négociations avec le personnel de son école, son père accepte finalement non sans difficulté.

« Mon père l’a prévenu : « C’est mon fils, pour lui, j’avais choisi une carrière de militaire ou de docteur. Il a décrété que non, ce sera le football, toi aussi tu me dis que ce sera le football. Si quelque chose lui arrive, tu vas avoir de sacrés problèmes. »

Interview complète dans le journal l’Équipe.

« Mon père est aujourd’hui content, heureux. J’envoie de l’argent pour tout le monde. C’est moi le papa maintenant ! »

Son aide ne s’arrête pas à sa famille. Moses Simon, connu pour ses œuvres caritatives, avait aidé en septembre 2020 l’état de Benue à accéder à l’eau potable en construisant deux forages. L’année suivante, il a participé à la construction des puits afin de limiter la pression sur les deux forages existants.

Son implication s’étant jusqu’à la construction de routes dans la région du gouvernement local d’Agatu, la communauté d’origine de son père. Il a aussi mis en place un système de drainage afin d’éviter d’éventuelles inondations quand la pluie s’installe.

Son implication pour aider son pays d’origine n’est évident pas passé inaperçu. Une rue a été nommé en son honneur dans la communauté afin de le remercier. Un Canari avec le cœur sur la main.

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Construction de routes au Nigéria avec l’aide de Moses Simon – FC Nantes

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