L’année de son départ pour l’Olympique de Marseille (2019), Valentin Rongier était également dans les petits papiers du club allemand l’Eintracht Francfort. Trois ans plus tard, le club a jeté cette fois son dévolu sur Randal Kolo Muani. Une transaction et une évolution réussie pour le natif de Bondy que Jean-Philippe Durand aurait aimé également voir pour Valentin Rongier.
« Il faisait partie des joueurs que j’avais proposés. À l’époque, l’entraîneur Adi Hütter, passé par les Young Boys de Berne, a préféré prendre Djibril Sow qu’il avait dirigé en Suisse. Je n’ai jamais vraiment eu de doutes à son sujet. Je le suis depuis longtemps, je connais ses qualités. Je supposais qu’en quittant Nantes pour se retrouver dans un club avec plus d’exigence et d’intensité, il allait forcément franchir un cap. C’est un joueur intelligent qui, selon moi, avait une marge de progression interessante. Dans un championnat comme la Bundesliga, il aurait sacrément progressé. Mais c’est une autre histoire… » – Jean-Phillipe Durand pour le 10Sport
Depuis son arrivée à Marseille, l’ancien canari a marqué deux buts et réalisé 8 passes décisives toutes compétitions confondues. Malgré sa bonne intégration à l’OM, Valentin Rongier a gardé un lien très fort avec son club formateur. Il s’était exprimé après la victoire des Canaris en finale de Coupe de France.
« Bien évidemment, j’ai regardé le match. J’étais très content pour tout le monde, pour le club, pour les joueurs mais aussi pour les supporters qui attendent ça depuis très lontemps. Voir ces images à la télé, ça m’a fait très plaisir. On connaît tous le public de la Beaujoire, on a vu ce qu’ils ont fait au Stade de France. J’avais l’impression que Nantes jouait à domicile. Il y a une belle ferveur, comme à Marseille. C’est très dur de gagner un trophée. Ils ont su le faire, bravo à eux car ils ont eu des matches compliqués. Ils l’ont mérité, ils ne l’ont volé à personne » – Valentin Rongier pour Ouest France