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FC Nantes. « C’est un coach qui a ses certitudes, qui sait ce qu’il veut », explique Alban Lafont sur Jocelyn Gourvennec

À deux jours de la réception du Stade Brestois à la Beaujoire, Alban Lafont était face à la presse. Le gardien nantais a notamment commenté les changements apportés par l’arrivée de Jocelyn Gourvennec.

Moins présent dans les médias depuis qu’il ne porte plus le brassard de capitaine, Alban Lafont a participé à la conférence de presse d’avant-match, à 48h de FC Nantes – Stade Brestois 29 (dimanche 17 décembre, 13h).

Très apprécié par les supporters nantais, Pierre Aristouy était parvenu à se sortir d’une situation délicate en début de saison… mais à finalement été remercié par la direction du club des bords de l’Erdre après un triste match nul face au Havre (0-0). Le poste a finalement été octroyé à l’expérimenté Jocelyn Gourvennec, habitué des bancs de Ligue 1.

Des méthodes de travail différentes.

Un changement qui a visiblement fait l’effet d’un électrochoc dans le vestiaire Jaune-et-Vert, illustré par une victoire contre Nice et un louable revers face au PSG. Alban Lafont détaille les modifications apportées par le tacticien français depuis sa prise de poste. Entre convictions, communication et changements tactiques, Jocelyn Gourvennec semble avoir les idées claires.

« Forcément, il y a plusieurs choses qui ont changé. C’est un coach qui a ses certitudes, qui sait ce qu’il veut. Il a mis quelque chose en place, il y a eu un changement de dispositif : on est passé en 4-3-3. Ce sont des adaptations à faire. Forcément, il y a du positif. On a fait deux matchs depuis son arrivée : une victoire et une défaite, face aux deux premiers du championnat. »

Alors que les attaquants nantais, à l’image de Mostafa Mohamed, retrouvent enfin le sens du but, la défense s’est elle aussi montrée plus rassurante sur les deux matchs ayant suivi la prise de fonction de Jocelyn Gourvennec. Au-delà des modifications tactiques, cette amélioration passait surtout par une remise en question de l’attitude du bloc défensif, selon Alban Lafont.

« Il nous manquait de l’intensité et l’envie de ne pas prendre de buts, de mettre en difficulté les attaques adverses. On a réussi à le faire sur les deux derniers matchs, après ce n’est pas un changement de dispositif qui a fait qu’on a pris moins de buts, mais plutôt les attitudes. Le coach à envie que l’on joue, que l’on ressorte de derrière. (…) Il y a du positif au niveau des résultats et du plan de jeu. Il faut que ça dure, donc à nous de lui faciliter la tâche. Tout le monde a adhéré à ce qu’il a apporté et ça se passe très bien. »

« Ce n’est pas à moi de dire ce qui a manqué à Pierre Aristouy »

La communication avant tout.

Sans faire de comparaison avec Pierre Aristouy ou Antoine Kombouaré, Alban Lafont souligne l’une des qualités principales de son nouveau coach. Jocelyn Gourvennec fait essaie d’être très proche de ses joueurs, et fait en sorte d’impliquer l’ensemble de son groupe, même ceux qui jouent le moins.

« C’est un coach qui aime communiquer avec ses joueurs et savoir comment ils se sentent. Pour moi, c’est beaucoup mieux car tu te sens concerné et tu sens l’implication du coach. Ça contribue à l’unité de l’équipe. Ce n’est pas à moi de dire ce qui a manqué à Pierre. Chaque coach est différent, mais ça ne veut pas dire que lui est mieux que l’autre. »

Bien connue pour ses changements (très) réguliers d’entraîneur, la gestion de la famille Kita est une nouvelle fois pointée du doigt après l’éviction de Pierre Aristouy. Le remplaçant d’Antoine Kombouaré symbolisait en effet ultime espoir pour les fans des Canaris de voir perdurer le fameux « jeu à la nantaise » et le centre de formation du club Jaune-et-Vert. Pourtant, Alban Lafont ne semble pas se soucier de cette nouvelle rotation sur le banc du FC Nantes.

« Lassés par les changements de coach ? Non, si on regarde d’autres clubs… cela a toujours existé. Le foot est comme ça, ça fait partie du sport. Ce n’est pas fatigant, il faut s’adapter. C’est cruel c’est sûr, mais la vie en général est comme ça. »

Lire aussi : « Je m’en fous un peu de ce que les gens pensent de moi », Alban Lafont en conférence de presse

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