À 32 ans, le numéro 25 nantais s’apprête à retrouver le technicien qui l’avait recruté il y a désormais un peu plus d’un an. Focus sur l’aventure ligérienne de l’ancien Montpelliérain.
À son arrivée, Nantes s’apprêtait à disputer une confrontation historique face à la Juventus en Europa League tout en espérant se maintenir au plus tôt en Ligue 1. Après six premiers mois de championnat très mitigés.
Débuts contrastés
Sans être transcendant, Florent Mollet nous a offert des débuts très corrects avec deux très beaux buts face à Angers (1-1), en Coupe et à Bollaert en championnat face à Lens (3-1), permettant à Antoine Kombouaré de faire souffler Ludovic Blas. Le problème, c’est que cela n’a été que trop éphémère, à l’image de l’équipe nantaise, Florent Mollet va peu à peu s’essouffler. Si le parcours en Coupe de France souriait de nouveau à Antoine Kombouaré, ce ne fut pas le cas en championnat où Nantes se maintiendra à la dernière journée après avoir dû limoger son technicien et sans avoir gagné le moindre match de début février à début juin en Ligue 1.
Merci Pierrot
Donc, un bon mois avant de quelque peu disparaître malgré la confiance en fin de saison de Pierre Aristouy appelé à la rescousse en mission maintien. Le technicien canari va être conforté à sa place pour débuter la saison suivante, faisant alors de Florent Mollet son leader technique offensif à la suite du départ de Ludovic Blas. Une responsabilité que l’ex-Montpelliérain assumera en début de saison. Il aura fallu du temps mais une identité de jeu tournée vers l’avant s’affirmera dans l’animation du FC Nantes.
Sur l’excellente période nantaise (12 points pris sur 15 de mi-septembre à fin octobre), le numéro 25 nantais va se balader dans cette équipe. Décisif à quatre reprises en cinq matchs (deux buts et deux passes décisives) et devenant un titulaire indiscutable de Pierre Aristouy.
Bonjour tristesse
Après un léger déclin de résultat, l’entraîneur sera de nouveau remercié, les supporters nantais en ont l’habitude, les joueurs un peu moins, à l’image de l’équipe, Florent Mollet va déchanter avec l’arrivée de Jocelyn Gourvennec. Il offrira néanmoins la victoire aux Canaris face à Nice lors du premier match du nouveau technicien sur le banc. Avec une attaque devenue morose, Florent Mollet ne fera pas figure d’exception. Un bon match en coupe face à Pau à l’image de l’équipe (4-1), mais depuis, l’ancien Montpelliérain enchaîne les contre-performances.
À tel point même de se faire écarter du groupe lors d’un des seuls mois corrects des « jaunes-et-verts » en février avec les victoires face à Toulouse et Lorient. Dans un système très défensif où l’introduction du profil de Mollet semble délicate. Sur les derniers matchs, la dégression du milieu de 32 ans est assez claire, ralentissement du jeu sur les phases de contre-attaques ou de transition avec Gourvennec. Immense manque de réalisme à la finition, justesse technique disparue.
En conclusion, quand Florent Mollet est bon, Nantes joue bien, mais lorsqu’il flanche, c’est toute une animation qui disparaît au profit d’un ennui footballistique total. Difficile de savoir si cela est rassurant, mais l’ancien Montpelliérain semble être le baromètre offensif de l’équipe. Et malheureusement aujourd’hui, il voit rouge.
Espérons que Florent Mollet renverse la situation et retrouve sa confiance du début de saison aux côtés d’Antoine Kombouaré, objectif maintien !