Le spécialiste en vente et restructuration de clubs français s’est exprimé dans les colonnes de Ouest-France. Et il est assez pessimiste.
Luc Dayan est un gros connaisseur de vente de clubs de football en France. Il est appelé aux quatre coins de la France pour gérer des ventes de clubs. C’est notamment lui qui s’est occupé de la vente du FCN à Waldemar Kita, en 2007. Aujourd’hui, il s’exprime au sujet d’une nouvelle possible vente du club, et est plutôt pessimiste, car « on ne peut pas le (W. Kita) forcer à vendre ». Or pour Luc Dayan, rien n’indique que le club est à vendre : « quand on veut vendre, généralement, on l’annonce, cela peut attirer des candidatures. Il a dit qu’il étudierait des offres mais c’est difficile d’en faire une tant qu’on n’est pas vendeur, donc c’est un cercle vicieux ».
« Une vente dans ce contexte ne peut pas être rapide »
Pour ce spécialiste, Waldemar Kita ne facilite pas les possibles offres. En effet, le propriétaire du FCN bloquerait l’accès « aux documents financiers et aux contrats », ce qui réduit considérablement le nombre d’offres. Pour Dayan, acheter un club sans audit, c’est « comme faire une offre sur un immeuble sans connaître sa surface ». Dans ce contexte, « une vente (…) ne peut pas être rapide ». Concernant « Le collectif nantais », Luc Dayan déclare que cette initiative « n’est pas absurde » : « si des gens veulent faire un tour de table et monter une société coopérative pourquoi pas », mais qu’une nouvelle fois, la vente devra se faire avec l’accord de Kita, ce qui semble compliqué.
Aleksandr G.