Le premier match amical de pré-saison s’est soldé par une défaite cuisante pour le FC Nantes (0-3). Opposés à Laval, qui a entamé sa préparation physique dix jours avant eux, les Canaris ont été trop approximatifs dans le jeu pour se montrer vraiment dangereux. Au moins le duel du jour aura-t-il été l’occasion pour de nombreux jeunes de faire leurs armes avec les pros, en l’absence des internationaux. En après-match, l’entraîneur Pierre Aristouy a dressé un bilan mitigé de cette première sortie.
« De la désinvolture et de l’insuffisance »
« On avait la possibilité de valider la première semaine de travail progressif. C’était l’objectif principal. On ne peut pas occulter le score final mais je n’oublie pas tout le reste. Notre bon contenu par moments n’est pas validé par des buts, par contre nos insuffisances sont sanctionnées », a relativisé le technicien du FCN. « Le score n’est pas anecdotique, on a affiché de la désinvolture et de l’insuffisance défensive, notamment sur les deux penalties concédés. »
Chez les – nombreux – jeunes comme chez les cadres, l’heure est encore à la préparation physique. « Il y a une montée en puissance », a déclaré Pierre Aristouy à ce sujet. « Laval a dix jours de plus de préparation et ça s’est vu ». Les Mayennais, engagés en Ligue 2 cette saison, reprendront le championnat une semaine avant les Canaris. Ils avaient déjà disputé un match amical avant de défier Nantes à Saint-Nazaire.
Plusieurs joueurs majeurs absents
Malgré la frustration du score, rien d’alarmant, donc. Plusieurs éléments positifs ont d’ailleurs retenu l’attention du technicien nantais. « Par instants, l’animation du milieu de terrain et la progression du ballon étaient bonnes. La relation entre Yannis Mbemba et Pedro Chirivella a été intéressante. J’ai trouvé la première mi-temps d’Appuah, dans son registre, intéressante. Il y a des affinités mais aussi des garçons qui n’avaient jamais joué ensemble. »
« J’ai fait le choix de mixer les équipes justement pour intégrer plus facilement les jeunes, mais je savais aussi qu’il y aurait un manque d’automatismes », ajoute-t-il. « C’était une équipe amputée de sept joueurs majeurs. » Pierre Aristouy a également évoqué le rôle de Quentin Merlin, aligné en tant que milieu offensif en seconde période. « Je souhaitais faire travailler Quentin dans un rôle axial. Je voulais le voir dans un rôle plus à l’intérieur du jeu et j’ai bien aimé ce qu’il a fait. »
Propos recueillis par Tribune Nantaise.