Hier, l’équipe de France a encaissé le but le plus rapide de son histoire. Auteur d’une frappe lumineuse, Florian Wirtz a ouvert le score en faveur de la Mannschaft après seulement sept secondes de jeu. Le jeune milieu offensif a étalé toute sa classe au Groupama Stadium en étant à nouveau décisif sur le deuxième but allemand (marqué par Kai Havertz) grâce à une sublime ouverture pour le passeur décisif, Jamal Musiala.
Pour les amoureux du FC Nantes, cette ouverture du score de l’Allemagne rappelle en quelque sorte le but marqué par Rémi Maréval en 2009. Alors opposés à Nîmes, les Canaris avaient lancé les hostilités en inscrivant (très) rapidement le premier but, seulement huit petites secondes après le coup d’envoi.
Le but le plus rapide de l’histoire de la Ligue 2.
Le 26 septembre 2009, les Jaune-et-Vert accueillaient les Crocos de Nîmes à la Beaujoire. Dès les premiers instants, ce match de deuxième division est devenu un souvenir mémorable pour les supporters nantais.
Servi en retrait au coup d’envoi, Rémi Maréval (latéral gauche) tente une longue transversale sans contrôle. Loin de trouver l’un de ses partenaires, le ballon s’envole en direction de la surface de réparation adverse et rebondit devant le gardien nîmois… avant de le lober complètement. Trop avancé, ce dernier est surpris par le rebond et finit le nez dans ses filets, tandis que les Canaris célèbrent cette ouverture du score improbable.
Le Nantais venait ainsi d’inscrire le but le plus rapide de l’histoire de la Ligue 2. Pour un moment de nostalgie, (re)découvrez cette invraisemblable réalisation en cliquant ci-dessous :
« J’ai compris que j’avais marqué quand j’ai revu les images sur l’écran géant. J’étais persuadé que c’était le gardien qui avait marqué contre son camp »
Si ce but paraît totalement insensé, le défenseur martiniquais n’a jamais caché sa véritable intention… qui était de faire longue passe lobée. « Je devais contrôler et faire une passe vers mon milieu droit pour qu’il aille provoquer tout de suite le défenseur gauche de Nîmes. Bon, en fait, je n’ai pas contrôlé et j’ai frappé le ballon parce qu’il arrivait tout doucement. Et j’ai surtout dévissé !», s’amusait-il après la rencontre.