Après la défaite décevante face à Clermont, lanterne rouge de la Ligue 1, Florent Mollet exprime son sentiment de frustration et de colère au micro de Pierre-Arnaud Bard pour Presse Océan. Malgré le sentiment que le match était maîtrisé et les nombreuses occasions créées, le FC Nantes a essuyé une quatrième défaite consécutive, un résultat qui suscite des interrogations et des remises en question.
Florent Mollet reconnaît ses propres erreurs, soulignant qu’il a eu du déchet dans ses actions et qu’il doit faire mieux. Il déclare : « Forcément, je suis en colère car c’est un match qu’on maîtrise, on a beaucoup, beaucoup d’occasions qu’on n’arrive pas à concrétiser. Moi, notamment, j’ai eu du déchet, il y en a une ou deux où je dois faire mieux. J’en suis conscient. »
La colère du joueur est palpable, surtout en considérant les occasions manquées qui auraient pu changer le cours du match. Il ajoute : « Moi, quand je tombe, je pense sincèrement qu’il y a penalty. C’est sûr dans ma tête, sur un contact comme ça, vu comme ça m’a fait mal. »
Le milieu de terrain pointe également du doigt la fragilité défensive de l’équipe, soulignant qu’en encaissant trop de buts, la tâche devient plus difficile pour l’attaque. Il appelle à une amélioration défensive, mettant en avant l’exemple de Nice en première partie de saison : « Défensivement, ce n’est plus possible. Les onze qu’on est sur le terrain, il faut qu’on défende beaucoup mieux, à l’image de Nice sur la première partie de saison. »
Malgré la série difficile en Ligue 1, Florent Mollet appelle ses coéquipiers à ne pas passer à côté de la saison et à prendre leurs responsabilités. Il insiste sur l’importance de réfléchir et de faire son mea culpa, soulignant l’opportunité de réaliser une belle saison pour le club : « Aujourd’hui, quand on rentre d’un match comme ça chez soi, il faut bien réfléchir. On est dans un super club, avec un public extraordinaire, un stade extraordinaire. Il ne faut pas passer à travers une saison qui peut être belle. On doit prendre nos responsabilités, que chacun fasse son mea culpa. »