Face à la presse pour faire le point sur la réception de Lille (dimanche 12 mai, 21h), l’entraîneur des Canaris a fait le point sur l’état de forme de certaines individualités du groupe Jaune-et-Vert, à l’instar de Nicolas Pallois ou encore d’Alban Lafont.
Alors qu’il sera contrait de se passer de Jean-Charles Castelletto, Douglas Augusto et Stredair Appuah, Antoine Kombouaré devra également faire des choix « psychologiques » au moment de définir son onze de départ. Parmi les décisions importantes, le choix du capitaine aura notamment son importance.
Le changement de capitaine, un choix payant
Après de longs mois passés autour du bras de Pedro Chirivella, le brassard est revenu à Alban Lafont depuis deux matchs (Montpellier et Brest). Loin de vouloir faire passer un message à l’Espagnol, l’entraîneur du FC Nantes confie avoir surtout cherché à remobiliser son gardien, en difficulté depuis plusieurs mois : « On tente des choses. Des fois ça marche, des fois ça ne marche pas. J’avais envie de confier le brassard à Alban pour savoir si ça aurait un impact sur lui, sur l’équipe, sur les résultats », se justifie Antoine Kombouaré.
« On ne reste pas les bras croisés. On tente des choses sur le terrain mais aussi sur les relations que l’on a avec les joueurs. Mais attention : le vrai capitaine, c’est Pedro Chirivella, poursuit le coach nantais. Mais j’avais envie de bousculer un peu tout ça. J’en avais parlé avec Pedro en amont. S’il m’avait dit non, je ne l’aurais pas fait. C’est une décision prise d’un commun accord », insiste-t-il.
« Si vous demandez à Alban, il vous dira : “Depuis que j’ai le brassard, on n’a pas perdu” »
Pourtant très symbolique, ce choix semble avoir porté ses fruits, puisque les Canaris n’ont perdu aucun de leurs deux déplacements à Montpellier et Brest. Sur le plan personnel, Alban Lafont a également semblé plus en confiance au stade Francis-Le Blé. Le portier des Canaris avait été noté 6/10 par L’Équipe pour sa prestation face au SB29.
« Aujourd’hui, si vous demandez à Alban, il vous dira : “depuis que j’ai le brassard, on n’a pas perdu”. On fait un sport collectif, mais les joueurs sont également concentrés sur leurs performances individuelles », conclut Antoine Kombouaré.