En 1996, les Jaune-et-Vert ont libéré un véritable choc contre la Juventus Turin. 26 ans après, le FC Nantes tombe de nouveau sur la vieille dame, dans le cadre des barrages d’Europa League.
Entre pronostics, débats et interrogations, les hommes d’Antoine Kombouaré devront sans aucun doute s’inspirer de la team Suaudeau. Une équipe qui aura fait frémir les cages italiennes.
Trois buts et une victoire.
On est le mercredi 17 avril 1996. 35 800 supporters sont présents dans l’antre du football nantais. Mené deux buts à zéro au match aller, le FC Nantes doit oser au retour. La mythique musique de la Ligue des Champions raisonne dans tout le stade. Les joueurs rentrent un par un. Chacun son rituel et puis, des visages figés, concentrés, pour beaucoup finalement.
Une fois le coup de sifflet de Sandor Puhl, les dés sont lancés et le destin est entre les mains des 22 acteurs sur la pelouse verte du stade de la Beaujoire.
Coup de tonnerre. C’est la Juve qui marque (encore), 0-1.
Mais Jean-Claude Suaudeau rassure ses joueurs. Le match n’est pas terminé. Les Jaunes poussent, les actions défilent une par une. Un peu trop de gâchis en première période. Et pourtant, le défenseur Eric Decroix va venir raccrocher les esprits de chacun avant de rentrer aux vestiaires.
À la mi-temps, le tableau d’affichage annonce un match nul (1-1). Il reste encore deux buts minimum à marquer pour le FC Nantes.
Au retour, le stade, toujours aussi plein à craquer, continue de motiver ses joueurs. Les 22 acteurs sont prêts à batailler. Mais six minutes après, c’est les Noir-et-Blanc qui marquent. C’est cruel. Le rêve des Champions s’éloigne peu à peu.
À un peu plus de l’heure de jeu, l’esprit rafraichit et les jambes italiennes qui commencent à s’alourdir, le FC Nantes comprendre qu’il faut tenter le tout pour le tout. Opportuniste, Japhet N’Doram reçoit un ballon perdu par la défense turinoise, paradoxalement, ça fait interroger, mais pour l’attaquant, ça fait tilt, il faut marquer ! Il jouera la finesse, poteau rentrant (2-2).
Le @FCNantes en demi-finales de #LdC, c'était il y a 2⃣4⃣ ans jour pour jour 💚💛
Et quel but du Sorcier de la Beaujoire Japhet N'Doram face à la Juventus 😍 pic.twitter.com/DxnWqsi9IL
— L'UEFA 🇫🇷 (@UEFAcom_fr) April 17, 2020
Une fois le ballon déposé au centre du cercle central, ce sont onze guerriers qui se présentent devant les hommes de Marcello Lippi. La pression monte et les occasions s’enchaînent (encore).
À quelques minutes de la fin du match, le ballon est récupéré par la défense nantaise au milieu du terrain. Une passe, puis deux passes sur l’aile gauche, direction Franck Renou. Contrôle de l’attaquant et c’est le un contre un presque fatale. Le Canari marque le but de la victoire (3-2).
Ce soir, c’est le but de la victoire de Franck Renou face à la Juventus en demi finale retour de Ligue des champions (3-2), en 1996. pic.twitter.com/n2c1p8i4hT
— Ph Ouggourni (@PhOuggourni) March 24, 2020
Mais il faudra encore un but pour espérer définitivement la qualification en finale de Ligue des Champions. Ce ne sera pas chose faite, malgré le football proposé ce soir-là au stade de la Beaujoire. Une soirée pour l’Histoire, mais aussi un match référence pour les joueurs d’Antoine Kombouaré aujourd’hui.
Après l’exploit de la Coupe de France, l’Europa League désormais ? Nous le saurons le 23 février prochain…