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Moussa Sissoko : « quand je sors dans la ville, beaucoup de Nantais me remercient de ma venue »

(Photo par Philippe Le Brech, OneFootball / Icon Sport)

Dans un interview sur le site de la Ligue 1, Sissoko revient sur son arrivée au club, le Trophée des Champions et son intégration.

Près d’un mois après son arrivée sur les bords de l’Erdre, l’international français s’est confié dans un long entretien, en évoquant notamment les raisons qui l’ont poussé à rejoindre les Canaris. Et c’est tout d’abord le projet du club qui l’a convaincu ! « Le projet du FC Nantes m’a plu et convaincu, c’est pour ça que j’ai accepté de revenir [en France] […] C’est la discussion que j’ai eue avec le président et le coach. Ils m’ont montré un réel désir de me voir rejoindre le club. […] Puis, historiquement, Nantes fait partie des grands clubs français. »

Comme il l’avait évoqué lors de sa présentation à la presse, la proximité entre son oncle, Bakari Sanogo (agent de joueur), et le FC Nantes a forcément aidé le transfert à se faire.

Une très bonne intégration au groupe

Comme il l’explique lui-même, la proximité que possédait déjà Moussa Sissoko avec plusieurs joueurs actuellement dans l’effectif des Canaris a grandement aidé à son intégration. Particulièrement avec Charles Traoré, issu du même quartier que lui (la Rose des Vents, à Aulnay-sous-Bois). Également, lors de son passage au Téfécé, il a, de plus ou moins loin, côtoyé Kader Bamba durant six années (Kader était chez les équipes de jeunes du club de 2006 à 2011, Moussa a lui évolué avec les jeunes du TFC de 2003 à 2006, puis avec la réserve pendant une saison avant de jouer six ans pour l’équipe fanion, jusqu’en 2013). « Dès ma première journée au club, les joueurs et le staff technique ont été cools avec moi. », a ajouté le milieu de terrain.

Un premier trophée dimanche ?

Face au PSG à Tel-Aviv, pour la finale du Trophée des Champions, le Français pourrait espérer soulever le premier trophée de sa carrière. Malgré toutes les finales qu’il a disputées, jamais il n’est parvenu à en remporter une. A son actif, trois finales, mais aucun trophée gagné (une de Ligue des Champions en 2019, l’Euro en 201 et la League Cup en 2021). « Ce serait formidable !« , s’exclame-t-il à l’idée d’en soulever un dimanche. Mais ce n’est pas pour autant un manque. « J’ai digéré toutes ces finales perdues. […] Avant tout, quand j’étais gamin, mon rêve, c’était de devenir footballeur professionnel et j’ai réussi à l’atteindre. Le reste, ce n’est que du bonus. »

« Dans ce type de match, il faut jouer son jeu, kiffer l’instant présent et, évidemment, tout faire pour l’emporter. »

Un joueur fort d’une grande expérience au haut niveau, qu’il mettra bien évidemment à profit du groupe dimanche, qui connaîtra son deuxième match à enjeu en trois mois. Face à une équipe de Paris « sur le papier favorite », il faudra jouer sans complexe. « Nous, je ne vais pas dire qu’on n’a rien à perdre, car c’est une finale, mais il faudra jouer libéré. » Les Canaris devront ainsi réitérer la belle performance dont ils avaient été les auteurs en février dernier face au club de la capitale. « Je pense plutôt qu’on doit s’inspirer de la manière dont le FC Nantes a réussi à battre le PSG la saison dernière à la Beaujoire. Bien sûr, ils ont beaucoup de qualités, mais ils ont aussi des faiblesses. Il faut jouer sur ces faiblesses pour leur faire mal. Si l’équipe a réussi à les battre l’an dernier, c’est grâce à cela. »

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