Au Stade de France, Nantes retrouve un poids lourd de Ligue 1. À quel match doit-on s’attendre ? Comment les Canaris doivent-ils l’aborder ?
C’est un obstacle de taille qui se dresse sur la route des Canaris. Comme se plaît à le répéter Waldemar Kita, l’OGC Nice part en position de favori. Et les chiffres le confirment : depuis son arrivée à Nantes, Antoine Kombouaré a concédé trois défaites en autant de matches face au club azuréen. « Pour l’instant, je n’ai pas trouvé la formule, et j’ai retenu leur réalisme » admet le technicien nantais dans les colonnes de L’Équipe.
Le portrait du collectif niçois.
Ce réalisme, précisément, avait fait du mal aux Canaris tant à la Beaujoire (0-2, 12/09) qu’à l’Allianz Riviera (2-1, 14/01). Kasper Dolberg, Amine Gouiri et Képhren Thuram avaient eu raison des efforts fournis par les Canaris. Pour autant, le FC Nantes est de ces blocs bas et compacts en mesure de poser des problèmes aux Niçois dans l’animation avec le ballon.
Nico (@NaninhoJr06 sur Twitter), supporter niçois, décrit cet OGC Nice comme « une équipe de transition qui cherche à bien défendre pour ensuite se projeter rapidement en contre-attaque. » Un schéma moins efficace quand l’adversaire, comme Nantes, l’emploie aussi, mais garant d’une solidité défensive à toute épreuve. « Le point fort est clairement la défense avec Todibo, Dante et Benitez. »
Avec seulement 29 buts encaissés, Nice est en effet la meilleure défense de Ligue 1. Mais ces dernières semaines, c’est aux avant-postes que les Aiglons peinent davantage. « L’équipe a du mal à se montrer dangereuse et à marquer des buts, à emballer les matches et à déstabiliser les adversaires. » En cause notamment, les baisses de régime de Justin Kluivert, Calvin Stengs, Kasper Dolberg et Amine Gouiri.
Nantes : pressing et transitions.
Alors, comment Antoine Kombouaré et les siens peuvent-ils faire déjouer le 4-4-2 de Christophe Galtier ? La première arme est celle du pressing : les Canaris la manient bien, mais peinent parfois à la convertir. Cette fois, pas le droit à l’erreur face aux qualités techniques des Aiglons.
Il faudra ensuite se montrer efficace à la construction et réaliste devant le but. Cela pourrait passer par les côtés car en l’absence de Youcef Atal, Moses Simon et Quentin Merlin auront assurément des failles à exploiter à gauche. Les Jaunes devront également parvenir à déployer leurs habituelles transitions malgré le profil d’un adversaire peu avide de possession.
Enfin, Nantes aura fort à faire en défense. Avec huit buts encaissés sur les trois derniers matches, les Canaris doivent impérativement retrouver de la stabilité. Pour ce faire, rien de tel qu’une arrière-garde au complet : Andrei Girotto, Nicolas Pallois et Jean-Charles Castelletto auront un rôle crucial à jouer dans cette finale.
Mathis Beautrais.