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Remanier le calendrier de Ligue 1 pour les clubs européens, un échec cuisant pour la LFP

Alors que les dernières journées de championnat ont été bouleversées en raison du parcours européen de certains clubs français, les décisions polémiques de la LFP risquent désormais de revenir comme un boomerang pour l’instance.

Suite aux modifications effectuées sur les J29 et J32 afin de « favoriser le parcours des clubs français en Coupes d’Europe », la LFP avait été contrainte de remanier la programmation des deux ultimes journées de cette saison 2023/2024 de Ligue 1.

Tandis que la J34 a été décalée d’une journée, la J33 ne se déroulera pas en multiplex comme les années précédentes. Deux rencontres (Brest – Reims et Nice – Le Havre) seront jouées dès ce vendredi 10 mai dans le but de laisser du temps aux Niçois et aux Rémois pour préparer leur rencontre en retard de la J32, respectivement face à Paris et Marseille (mercredi 15 mai). Tant de bouleversements qui paraissent bien ridicules après les derniers résultats du PSG en C1 et de l’OM en C3.

Beaucoup de problèmes pour peu de résultats

Ces décisions avaient été vivement critiquées par les dirigeants des clubs de bas de tableau, à l’instar du président du Havre Jean-Michel Roussier, qui considèrent qu’il est injustifié de fausser indirectement la lutte pour le maintien en Ligue 1 au profit du parcours européen des quelques clubs français.

« J’ai dit à la Ligue : “Vous rêvez… vous pensez que dans la situation dans laquelle on est, je vais accepter de faire un déplacement à Nice puis au Parc avant de recevoir l’OM ? Vous êtes fous !” »

Un avis qu’Antoine Kombouaré semble partager. « Il y a trois dates dans un week-end : le vendredi, le samedi et le dimanche… donc on peut protéger les clubs européens, mais il faut jouer les matchs le week-end », soutenait le coach kanak en conférence de presse avant d’affronter le HAC (J29).

Après les éliminations successives du LOSC en quart de finale de Conference League, du PSG en demi-finale de Ligue des Champions et de l’OM en demi-finale d’Europa League, tous ces bouleversements paraissent d’autant plus risibles que leurs adversaires étrangers (Dortmund et l’Atalanta notamment) sont parvenus à se qualifier pour la finale alors qu’ils ont disputé un match de championnat entre leurs deux manches de Coupe d’Europe. Si elle s’était attiré les foudres de plusieurs clubs français pour cette décision jugée dévalorisante pour la Ligue 1, la LFP ne peut que déplorer l’inefficacité des mesures qu’elle avait entreprises dans ce dossier.

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