Depuis son départ du FC Nantes, Papy Djilobodji n’a pas réussi à s’installer correctement dans les quelques clubs où il est passé. En Turquie, il se retrouve de nouveau.
De 2009 à 2015, le sénégalais a réalisé ses plus belles performances sous la tunique du FC Nantes. Il a joué 186 matchs et inscrit tout de même neuf buts en tant que défenseur central nantais.
De l’espoir à la désillusion
En fin de saison 2014-2015, le nantais a voulu voir grand, peut-être trop grand. Il a signé à Chelsea, mais il fut utilisé seulement pour un match, avec une entrée en jeu à la 90e minute.
En manque de temps de jeu, pas forcément dans les plans de José Mourinho, il fut finalement envoyé en prêt en Allemagne. C’est à Werder Brême (Bundesliga) qu’il reprit peu à peu espoir dans l’une des élites du football. Malheureusement pour lui, ce sera une désillusion : Chelsea n’a pas souhaité continuer.
Une saison et une chance, qui n’a jamais été saisie par le sénégalais, impuissant face à la concurrence. À Sunderland, Dijon et enfin Guingamp, Papy Djilobodji était véritablement dans le flou et à 31 ans, il était grand temps de prendre des décisions.
La renaissance ?
En 2019, il souhaite davantage de responsabilités, mais il sait qu’il doit se reconstruire au plus vite. C’est pourquoi, il rejoint l’équipe de Gaziantep FK, à l’époque, promue dans la Super Lig Turque.
Cette saison 2021-2022, Papy Djilobodji a donné l’impression de se retrouver physiquement et statistiquement. Le sénégalais de 33 ans a effectué 30 matchs, pour cinq buts et une passe décisive. La dernière fois qu’il avait été aussi impactant tant dans le jeu que statistiquement, cela datait de son passage au FC Nantes.
Désormais sous l’aile d’Erol Bulut, Papy Djilobodji a encore quelques années pour rappeler l’homme ambitieux qu’il était.
Donatien G.